𝐈𝐦𝐫𝐚̂𝐧 « 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 »

39

-ZAHÏRA -

~chapitre 39~

1 semaine plus tard...

Je n'étais pas sorti de ma chambre, j'avais éteint mon téléphone, et Aïda est venue plusieurs fois me voir pour savoir ce qui se passait.

Je lui ai expliqué, elle était choquée. Imrân est également venu, mais j'ai refusé de le voir, ce qui l'a rendu furieux.

Farès est revenu de son voyage, on s'est vus, avons passé une journée ensemble, puis il est reparti chez lui avec sa femme. Son absence crée un vide important dans l'appartement, mais on va s'y habituer.

Aujourd'hui, comme depuis une semaine, je suis resté chez moi. Zuhair était avec ses amis en bas du bloc, lui aussi essaye de se ranger pour Aïda.

Alors que j'étais dans mon lit, la sonnette a retenti. Je soupire puis me lève. J'ouvre la porte et devine qui? Beh, Imran. Je ne voulais pas le voir, donc j'ai refermé la porte, mais il a mis son pied pour la bloquer.

Moi: Imran, s'il te plaît, je n'ai vraiment pas la force. Tu es le dernier que je veux voir.

Imran : Mais dis-moi, qu'est-ce que tu as ?

Moi: C'est bon, rien. Juste laisse-moi, je suis épuisé.

Imran : Pas tant que tu ne m'auras pas dit ce que tu as.

Moi: Je n'ai rien, frère. Arrête de forcer.

Imran : Ne prends pas la confiance, parle bien avec ta bouche.

Moi: Sinon quoi? Bref, pars, et je ne veux plus jamais te revoir.

Imran : Comment ça, tu ne veux plus me voir ?

Moi: C'est très clair, je ne veux plus te revoir, ni t'adresser la parole.

Imran : Mais j'ai fait quoi ?

Moi: Tu vas me dire que tu ne sais pas peut-être?

Imran : Beh non.

Moi: Et si je te dis Ilhem, tu vas savoir?

Imran : Non, toujours pas. C'est quoi le rapport avec elle?

Moi: Pff, en plus, tu fais genre.

Imran : MAIS DIS-MOI, MERDE.

Moi: TU VEUX VRAIMENT QUE JE TE DISE? BEH IL S'AVÈRE QUE T'ES UN GROS CONNARD.

Imran : MAIS POURQUOI TU DIS ÇA, J'AI FAIT QUOI?

Moi: TU M'AS TROMPÉ AVEC ILHEM, TU L'AS EMBRASSÉ, TU AS OSÉ ME FAIRE ÇA ALORS QUE TU ALLAIS DEMANDER MA MAIN.

Imran: Mais qu'est-ce que tu me dis.

Moi: EN PLUS, TU N'ASSUMES PAS, T'ES VRAIMENT UN GROS BÂTARD.

Imran : PARLE BIEN AUSSI, CHUI PAS TON SHAB, ET JE T'AI JAMAIS TROMPÉ, ENCORE MOINS AVEC ILHAM.