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-IMRAN-


















~ chapitre 73~

















📍Nice, chez mamadou

C'est zakaria qui se tient devant nous.

Avec Mamadou, on échange un regard choqué.

Moi: Qu'est-ce que tu fous ici??

Zakaria: J'ai voulu venir vous parler pour vous expliquer pourquoi j'ai disparu sans donner de nouvelles.

Mamadou: Après 2 ans, tu décides de venir, et beh, putain, t'as bien pris ton temps.

Zakaria: Smeh, mais je ne savais pas comment le dire, et je regrettais pas mal de choses.

Moi: Bon, vas-y, on t'écoute.

Zakaria: Par contre, ne me coupez pas, svp.

Nous: T'inquiète.

Zakaria: En fait, depuis des années, j'étais fou amoureux d'une fille, vraiment, et elle aussi en retour, mais on savait que c'était un amour impossible à cause de son grand frère.

Nous:...

Zakaria: Donc, on se voyait en cachette. Puis, deux mois avant que je disparaisse de la surface, on a commencé à se rapprocher encore plus qu'avant. Un jour, on regardait un film chez moi, et ça a dégénéré. On n'a pas su se contrôler, et on l'a fait. Pour elle, c'était sa première fois...

Nous:...

Zakaria: Mais on le regrettait tellement par la suite, et ça devenait toxique. À chaque dispute, on se retrouvait à le refaire, incapable de s'arrêter, comme si on était aimantés.

Nous:...

Zakaria: Puis, d'un autre côté, je devais faire face à son frère tous les jours. Je le voyais, mais je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux tellement j'avais honte.

Nous:...

Zakaria: Donc, je devais faire un choix: rester dans cette cité pour celle que j'aime, mais continuer notre relation toxique et devoir affronter son frère. Ou sortir de sa vie pour l'oublier, tourner la page, et qu'elle aussi m'oublie.

Nous:...

Zakaria: Et j'ai préféré faire la deuxième option. Je suis parti du jour au lendemain sans vous le dire à tous, même pas à elle. Souvent, je l'appelais en masqué tellement elle me manquait, mais je devais tenir le coup.

Nous:...

Zakaria: Je vous jure, j'ai tout fait pour l'oublier, mais c'était impossible en presque trois ans. Puis, j'ai su qu'elle était partie en cacahuète et qu'elle couchait avec plein d'autres mecs, et j'ai vrillé.

Nous:...

Zakaria: Je devenais fou là où j'étais. Je l'imaginais avec un autre, et je n'arrivais pas à l'oublier. Je me défonce, mais même comme ça, c'est impossible.

𝐈𝐦𝐫𝐚̂𝐧 « 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant