Chapitre 32

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Point de vue: Nate




Trois jours sont passés.

Trois jours sans nouvelles d'elle.

Tous mes hommes ont fouillés les alentours, l'université, les sous-sol des bars à dix kilomètres à la ronde mais aucune trace.

Si l'alcool et la weed n'existait pas, je n'aurais jamais garder les pieds sur terre. Je suis à deux doigts de retourner toute l'Amérique, je la retrouverais je me le promets, je lui promets.

Il me reste un seul endroit où chercher pour tenter d'avoir des réponses.

Et pour ça il faut que je parte à Londres.

Il faut que je sache à qui ce connard a vendu Aria, et il aura de la chance si je lui laisse la vie sauve.


Point de vue: Aria

Trois jours sont passés.

Mon poignet attaché à une vieille chaîne rouillée, un vieux matelas miteux en guise de lit et une vieille odeur de sang mélangé à l'humidité me prend le nez depuis ces trois jours.

Je n'ai vu personne, je n'ai aucune idée d'où je suis et si Nate a l'intention de me sortir d'ici... Seuls quelques bruits venant je suppose, de l'étage se font parfois entendre.

Ma gorge est sèche, tellement sèche que je n'aurais même pas la force de crier à l'aide si je le voulais, mais à quoi bon, il n'y a aucune chance que quelqu'un me sorte d'ici..

Faites qu'il me vienne en aide, ce n'est pas la première fois que je suis prise de force d'un endroit et je commence à regretter le lit douillet qu'avait la chambre chez Nate.

Point de vue: Nate

Mes mains agrippent sa gorge et son dos se plaque violemment sur le mur

-Dépêche toi de parler sale enfoiré, je perds patience. Crachais-je

Pas de réponses

Je le plaque un peu plus fort et quand son dos cogne le mur il grogne de douleur

-J'te lâcherais pas, si tu veux une infime chance de t'en sortir vivant alors parle!

-Loyd, j'en sais rien, tout ce que je sais c'est que les gens... l'appellent par un surnom.

Je perds patience, le lâche et pointe mon arme sur son front

-T'attends la chute des feuilles pour me le dire fils de pute ?

-Ne tire pas...Attends c'est..C'est...
Il agite ses bras pour me signaler qu'il réfléchis et finit par dire
-Voilà, c'est ça c'est Ghost... Je sais rien de plus.

Je me retiens de rire, il se fout de ma gueule? Enfin quoi qu'il en soit très cher Ghost ça ne seras pas qu'un surnom quand je t'aurais trouvé.

Je baisse mon arme, je l'aurais tué si ce n'était pas le père d'Aria, mais il reste sa seule famille je ne peux pas prendre une décision de la sorte.

À peine dehors, je téléphone mes gars et leur signale qu'ils doivent trouver un certain Ghost

Ghost

          Ghost

Ghost

Tu vas mourir mon vieux, quoi qu'il arrive tu mourras de mes mains.

Et je jure que si jamais tu lui as touché un seul cheveux, ta mort sera bien plus lente et bien plus douloureuse que prévu.

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My life in your handsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant