Chapitre 1

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Londres.

1 Juillet.

8h47

-Mademoiselle, si je peux me permettre, vous êtes une étudiante studieuse! Vous méritez amplement cette bourse!

Ma tête bourdonne et mes sens semblent engourdis, je ne peux y croire.

Ai-je vraiment réussis ?

J'ai toujours été studieuse, je n'ai jamais rien pu faire d'autre en réalité, quand ma mère est décédée mon père a pris le relais et n'a jamais lâché l'affaire, aucunes sorties possible. Le peu d'amies que j'avais se sont vites volatilisées, alors j'ai étudiée encore et encore et là, on m'annonce que je pars dans 1 mois pour Los Angeles!

-Monsieur je-je.. Je ne sais pas comment vous remerciez! M'exprimais-je difficilement.
Je me lève de la chaise et je ne peux m'empêcher de me jeter dans les bras du directeur.
-Merci infiniment Monsieur Jaques! Continué-je les larmes aux yeux tout en le serrant de toutes mes forces.

Il ne réagit pas directement à mon étreinte mais finit par enlacer un de ses bras autour du haut de mon dos. Je me détache enfin et croise son regard son regard chocolat pétillant et quand un sourire se forme sur son visage des rides apparaissent, je ne sais pas quel âge il a mais il doit être proche de la cinquantaine.

-Ma chère Aria, s'il vous plaît, déchirez tout!
Il me sourit fièrement avant de me présenter sa main comme signe d'adieu.

Je ne réponds pas et serre sa main de toutes mes forces pour lui montrer qu'il peut compter sur moi. Cette bourse est la chance de ma vie et elle ne se présentera pas deux fois!

9h12

Après être sortie du bureau de mon ange gardien, j'ai marché non, j'ai couru jusqu'au seuil de ma porte ! Enfin, je me retrouve les deux pieds devant l'entrée de ma maison, mon père va être fou de joie.

-PAPAAAA! Hurlais-je.

Je me précipite dans le salon, je n'ai pas besoin de marcher bien longtemps, l'entrée est pratiquement collée au living seul un mur loin d'être épais, séparent celles-ci.

Mon sourire s'efface vite lorsque je remarque une fois de plus de nombreuses bouteilles d'alcool jetée à terre, il a encore bu...
Mon père n'est plus le même depuis le décès de ma mère, il a sombré dans l'alcool et peu parfois se montrer légèrement violent, il m'en veut parfois parce qu'il dit, je cite * Tu m'as abandonnée* c'est à ces moments que je sais que je dois fuir.

Flashback.

Les nombreux déchets étalés au sol prouvent qu'une fois de plus il est saoul, je suis loin d'avoir envie de me prendre la tête avec lui mais j'avais faim et il fallait bien que je descende manger quelque chose.

La tête enfouie dans les armoires j'entends qu'il se lève et s'avance vers moi, il me fixe de ses yeux brillant et voilé par l'alcool, il ferme doucement cette armoire et me fixe longtemps sans rien dire...

-Papa? Tu dois me dire quelque ch....

Il ne me laisse pas le temps de finir et attrape mon teeshirt en me soulevant à quelques centimètres du sol.

My life in your handsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant