Tensei Isekai no Yuusha

7- Bar d'Esclave

*PDV Rin*

Me voilà à présent en pleine ville de nuit, toutes les boutiques sont fermées, mais de la lumière jaillit d'un des bâtiment accompagné de rires. Je me dirige droit vers ce bar, et entre à l'intérieur avant de me diriger vers le comptoir, celui-ci est tenu par un homme chauve extrêmement musclé et ayant une cicatrice au-dessus de l'œil gauche. Je m'installe et commence à regarder la salle, il y règne une bonne humeur tel que j'ai du mal à imaginer qu'on est en guerre.

- Je te sers quelques chose gamine ? ; me questionna alors une lourde voie derrière moi.

Je me retourne en direction du patron, actuellement en train de nettoyer un de ses verres. Je lui demande de me servir son menu le moins chère. Il m'apporte mon repas, quelques minutes plus tard. Soudain des cris se font entendre dans la salle, une bagarre vient de commencer. Le patron quitte alors son comptoir pour aller séparer deux ivrogne, qui commence à se battre l'un contre l'autre et finis par les foutre dehors, il revient alors en tenant par le bras une gamine en hayons avec des attribues de chat au pelage brun, avec un fer de couleur noir autour de son cou, elle se tient le front de sa main libre d'où perle quelques goûtes de sang.

- T'es vraiment une bonne a rien ma parole ! Heureusement que tu ne m'as pas coûté cher ; râle le patron en repoussant la môme contre le bar.

Sous le choc, la petite neko pousse un cris de douleur et des larme se mettent à couler sur ses joues.

- Pff, laisse tomber patron. A ce compte-là, elle est fichue la gosse ; se marra l'un des clients.

**Ça me fait mal au cœur de voir ça. Mais je ne peux rien faire...**

- Vue son état, je vais même avoir du mal à la refourguer a quelqu'un, et si elle clamse, ce sera juste encore pire. Y a pas l'un de vous qui embarquerai cette bonne à rien ! Je vous la revend pour rien ! ; acheva le patron d'un air blasé avant de crier de manière à être entendu de tous.

Aucun des clients ne semblent intéressés par cette proposition, j'entends des parole comme : "Ça sert à rien vu l'état", "Elle a aucune force", "Si c'est pour devoir la jeter dans une semaine"... Je vois peut être une opportunités, je me déplace devant la gosse et me met face à elle afin de bien l'observer, elle me regarde terrifier, j'enlève sa main de la blessure pour l'inspecter et la regarde avec insistance.

- Patron, je veux bien la prendre si vous voulez ; déclarais-je.

- De toute façon, je ne pense pas avoir de meilleur offre. Je vais la laisser dans la réserve le temps de fermer le bar ; me répondit-il.

- D'ailleurs, je peux avoir cinq minutes pour éviter qu'elle crève avant la fin ? ; demandais-je.

 - Fais toi plaisir ; accepta le barman.

Je me dirige vers la réserve avec la neko, puis après que l'on ait été laissé seul, j'utilise ma magie de guérison pour la soigner. Je remarque ensuite qu'elle a un petit oiseau rose qui se trouve avec elle. Une fois terminer, elle est en larmes et a visiblement peur.

- Dors un peu, je viens te rechercher dans quelques heures ; soufflais-je.

Je rejoins enfin le patron au bar et finit mon diner. Au environ de deux heures, il décrète la fermeture et tous les clients sortent petit à petit, ne reste à la fin que nous deux dans la salle. On se dirige ensemble vers la réserve et il réveil la petite neko qui hurle alors de peur.

- Tais-toi, j'aimerai que l'on fasse ça vite. Il se tourna vers moi. Tu es toujours certaine de vouloir la récupéré ? ; lui ordonna le patron.

- Oui ; affirmais-je.

- Tu as déjà eu un esclave a ton service ? ; me demanda-t-il.

Je lui indique que non, mais que je connais le rituel d'esclavage. On va au niveaux du comptoir et le patron sort une coupelle accompagnée d'une petite lame. Je m'entaille légèrement le doigt au-dessus de la coupelle, il s'approche de la petite et baisse légèrement ce qui lui sert de T-shirt. Puis il prend le pinceau qu'il a trempé dans la coupelle avant de tracer un cercle sur la marque, qui est dessinée juste au dessus de sa poitrine. Elle gémit et semble avoir mal, je lui demande ensuite d'apposer le même saut sur le petit oiseau qui l'accompagne. L'oiseau gémit aussi en sanglotant, alors que je paie le patron. Il m'indique alors que la possession m'a été passé et qu'il n'est pas possible de la lever sans mon accord ou la mort et qu'il faudra recommencer le même "rituel" si je souhaite m'en séparer. Je sais qu'elles ne pourront pas me désobéir, me trahir ou de s'en prendre à moi sous peine de subir d'atroces douleurs. Le patron me dit aurevoir, alors que j'ordonne aux gosses de me suivre et nous sortons du bar. On s'éloigne un peu et installe notre camps dans la forêt. Je regarde ensuite leur attribut.

- Je m'en doutais, mais vous êtes quand même bien faible. Pas que ça me dérange, mais au moins, je sais que je vais devoir faire bien attention à ce qu'ils ne vous arrivent rien. Je tournais ma tête vers la neko. Bref, comment tu t'appel ? ; demandais-je posément.

Elle reste silencieuse.

- Tu ne veux pas me le dire ? ; lui ajoutais-je.

- J'ai plus de nom. Quand on devient esclave, il nous est pris et même dans nos souvenirs... ils sont... comme effacés ; répondit-elle.

**Aïe ! J'imagine même pas ce qu'elle doit ressentir, mais je peux pas continuer de dire "elle" ou "tu". Comment je vais faire ?**

- Ça t'irais si je te donnais un nom, au moins le temps que les chose évolue ; lui proposais-je.

Elle me regarde avec des yeux implorant et je prends ça pour un oui, maintenant je dois réfléchir à son nom.

- Si je t'appelle Silica, et ton petit oiseau Rose. Ça te convient, sois honnête ? ; demandais-je.

Elle me fait oui de la tête, alors que sa queue féline me montre sa joie.