Tensei Isekai no Yuusha

4- Jeux et Frère

|Ellipse d'un ans|

*PDV Rin*

**Et voilà... J'ai déjà 8 ans, cela fait 1 ans que j'ai rencontré le "prince" Alain Keith Stuart. Beaucoup de chose se sont passés, mon niveau a d'ailleurs bien augmenté.**

Je me rends à l'église et m'agenouille devant les statuts de nos onze dieux. Lorsque j'ouvre les yeux, je me retrouve encore dans cette étrange endroit.

{Palais mental}

- Te voilà enfin ! ; s'exclama Touya.

- Cela faisait longtemps. En faite, j'ai un peu exagéré... Que pensez-vous de mes attributs ? ; demandais-je.

- Vu ces chiffres, tu as dépassé les limites humaines ; affirma Rukh.

- Sérieux ? ; paniquais-je.

- Malgré ton manque d'expérience, tu es la plus puissante des humains. Tu pourrais devenir une demi-déesse ; ajouta Mao.

- Une demi-déesse ? ; m'interrogeais-je.

- Une existence similaire aux créatures divines. Toutefois, Rin, veille à ne pas oublier que tu ne peux pas tout faire seule. Évite de te surmener ; expliqua Eliora.

- Oui ; souriais-je.

- Entrons dans le vif du sujet. Ce monde propose peu de loisirs. Pourrais-tu en créer un en utilisant les connaissance de ta vie passée ? ; demanda Touya.

**Des loisirs ? Si j'introduis un jeu qui n'existe pas ici, ça marchera du tonnerre !**

- Tout à fait ! ; s'exclama Touya en apparaissant devant moi.

- C'est vrai que vous entendez mes pensées ; soufflais-je.

- Alors, Rin ? ; demanda Izumo.

- C'est réalisable ? ; ajouta Einzig.

- Totalement ! ; affirmais-je.

{Monde réelle}

Je revêt une tenue qui dissimulera mon visage, ainsi que le reste de mon corp. Je me dirige ensuite vers une boutique de jeux dirigé par un semi-humain.

**Ce sera parfait...**

- J'aimerais fabriquer un objet de divertissement ; déclarais-je.

- Comment ça ? ; s'interrogea le propriétaire.

- J'ai déjà une idée concrète. Je voudrai vous en confier la fabrication et la vente ; expliquais-je.

Il m'emmène dans son arrière boutique, et je lui explique les règles. Je lui montre aussi un modèle de ce que j'aimerais. Il déclare que ce jeu à l'air amusant et me demande de le laissez se charger de la fabrication !

- Parfait ! Pourriez-vous d'abord réaliser un prototype ? J'ai de quoi couvrir les frais ; m'exclamais-je en déposant une pièce sur la table.

- Une pièce d'or ? C'est beaucoup trop ! ; répliqua l'homme bête.

- Voyez ça comme un investissement ; ajoutais-je.

- Entendu. Dans ce cas, je l'accepte de bon cœur. Mademoiselle, en tant que représentant de la compagnie Phantom, je vous promets de mener à bien ce projet ! ; déclara-t-il.

|Ellipse|

- Incroyable ! Vous avez déjà terminé ? ; m'exclamais-je.

- C'est encore une ébauche, mais je voulais fabriquer un modèle rapidement. Qu'en pensez-vous ? Cela vous convient ?  ; répliqua le propriétaire de la boutique.

Je regarde un instant ce qu'il a créé, avant de répondre.

- C'est parfait ! Ça correspond exactement au Gungi que j'avais en tête ; souriais-je.

- Le Gungi ? ; m'interrogea-t-il.

- Oui. Commençons par jouer une partie ; affirmais-je.

Nous commençons donc à jouer, bien évidement je gagne, mais c'était amusant de jouer contre lui. Il s'exclame que ce jeu va sans aucun doute, faire un tabac. Mais ça ne m'étonne pas vraiment, il ajouta que c'était amusant, et qu'il aimerait bien jouer la revanche.

- J'aimerais des plateaux différents pour les nobles et les roturiers. Les aristocrates et les riches marchands préféreront un objet de luxe. En contrepartie, le modèle de base sera accessible à tous ; expliquais-je.

- Bonne idée ! ; approuva le semi-humain.

- Préparons d'abord 50 plateaux luxueux et 1 000 basiques. On en fabriquera d'autres au fil des ventes ; ajoutais-je.

Il soupire et baisse la tête.

- Cependant... notre compagnie ne possède pas assez de fonds. Si on vend le luxueux pour une grande pièce d'argent, et le basique pour une pièce d'argent, le coût de production reviendra à... ; souffla-t-il.

Je dépose sur la table plusieurs pièces d'or.

- J'ai ce qu'il faut ! Il paniqua à la vu d'autant de pièce, Ça suffira ? ; demandais-je.

- Vous pouvez compter sur la diligence de la compagnie Phantom ! ; répliqua le propriétaire en s'abaissant.

- Relever la tête ! Je me contente de fournir l'investissement initial ; lui assurais-je.

On part ensuite prêter serment devant les dieux pour que personne ne puisse usurper notre jeu, une fois le rituel finit, ce jeu nous appartient. Je lui demande de créer un plateau somptueux pour le roi, mais il réplique que leur compagnie est trop modeste pour prétendre fournir la famille royale.

**S'il savait...**

- Ne vous inquiétez pas, vous en êtes capable ; lui assurais-je.

- Dans ce cas, je m'en occupe volontiers ! N'empêche, tu as de sacrées relations ! ; répliqua l'homme bête.

**Et encore, je connais même plus haut placé que le roi... Puisque le Gungi a disparu, ils l'ont reçu. J'espère que les dieux s'amusent bien avec.**

Je rentre ensuite à la maison, une fois là-bas, je tombe sur mon frère. Nos parents nous laissent seul, et je lui raconte tous ce qui s'est passé.

**Je ne l'ai pas vu depuis longtemps, mais je l'adore. C'est mon frère adoré ! Malheureusement, pour une raison qui met inconnu, je ne sais toujours pas pourquoi personne ne sait que c'est un prince, ni que c'est mon frère. Mais il répète sans cesse qu'il est mon "majordome". Il est toujours là quand j'ai un problème, c'est vraiment le meilleur frère du monde !**

- Rin, tu t'adonnes à la conception de loisirs, à présent ? ; me demanda-t-il.

- Eh bien... j'ai pu essayer plein de jeu depuis que tu es partis, mais... pour être honnête, cela commençait un peu à m'ennuyer. Je me suis alors dit que je ne devait pas être la seule et que ce serait plus amusant de créer un nouveau divertissement accessible à tous ; expliquais-je.

- Je comprends. Je ne peux qu'être fiers de toi ! ; approuva mon frère.

Nous avons continué à parler pendant plusieurs heures. Il m'a raconté tous ce qu'il avait fait durant ces dernières années, tous ces endroits qu'il a visité et tous ses gens qu'il a rencontré. 

**C'est vraiment impressionnant ! Moi aussi, j'ai envie de partir à l'aventure ! Mais... je doute que je puisse le faire un jour, il est déjà compliqué pour moi de sortir du palais. Alors de la ville, ce n'est pas près d'arriver...**

- D'ailleurs, j'aimerais t'affronter au moins une fois, si tu n'y vois pas d'inconvénient. Tu es d'accord ? ; me demanda-t-il.

- Bien sûr ; acceptais-je.

- Formidable ! ; s'exclama mon frère.

- Accordez-moi une partie aussi ! ; ajouta un domestique.

D'autre l'on rejoint en disant : "À moi aussi !" ou "Pareil !", ou bien encore "Juste une partie !". Je souffle légèrement désespérée par leur comportement.

**J'aurais aimé jouer uniquement avec mon frère, moi !**