Souvenirs ( Basé sur un rôle play )

Une relation saugrenue -2-

Ils avaient échangé d'autres baisers à la table, juste ce qu'il faut pour que Yuji perde la tête et veuille passer à la suite en accéléré. Les hommes.. Ils étaient tous pareils, pensa Samien. C'était si facile de les amener à faire ce qu'on veut en jouant un peu de leurs envies. Aucun effort fourni, il suffit d'avoir un physique adéquat et le tour était joué, c'était presque triste.
Ils se donnèrent rendez vous dans l'une des chambres des invités. Que Samien avait choisi, et pas pour n'importe quelle raison. Elle a été déjà prévu pour autre chose, mais ce n'est pas grave, maintenant ce qui l'intéressait, c'est de voir jusqu'à où le Ohana était préparé à aller..

La porte fermée, Samien se laissa tomber sur le lit. Il aurait presque voulu enlever sa robe serrée et libérer ses pieds comprimés dans ses talons , mais il n'allait pas faire ce plaisir à l'Ohana, encore moins briser sa couverture alors qu'ils n'en étaient pas aux choses intéressantes. Yuji avait grimpé sur le lit pour l'embrasser, mais Samien ne le laissa pas faire, il rattrapa sa mâchoire et fit reculer sa tête.

- Doucement le mioche, tu vas ruiner mon maquillage avec tes lèvres baveuses.

Il voulait encore le garder un peu.
Loin d'être vexé, Yuji sourit et lui envoya des bisous en air bien humides. Squich. Squich.

- Tu as une poignée dure pour une mademoiselle..

Samien aurait bien dit qu'il y avait autre chose bien plus dur pour une demoiselle, mais garda le secret pour lui. Cette fois Yuji fit attention à ne pas toucher son visage autre part que sa bouche. Ils s'embarssèrent longuement. Plus tard ils exploraient le corps de chacun, Samien avec beaucoup moins d'enthousiasme que Yuji. En fait, Samien ne le touchait presque pas, à part quelques caresses artificielles, il ne faisait pas grand chose, observant plutôt Yuji le dévorer avec ses mains affamés. Tellement pressé..

- Première fois que je touche une poitrine si plate ! On dirait presque les pectoraux d'un homme. Sans vouloir t'insulter mademoiselle.

- Je ne suis pas vexé.

- Tu fais du sport ? Tu as la forme !

- Ouaip.

Il n'allait pas lui dire qu'il a été combattant, avant de passer à l'école des guérisseurs.. Oh, pas besoin qu'il le sache.
Samien eut presque un rictus quand il reposa les mains sur lui et suivit les plis de sa robe, jusqu'à son entre jambe. Là, silence..

- Hum ? C'est quoi ça ?

Comme il faisait noir dans la chambre, Yuji ne pouvait pas voir ce qui formait la bosse sous la robe en satin. Il dut toucher plusieurs fois pour vérifier que ce n'était pas la boucle d'une ceinture.
Samien retint son soupir. Et peut être un rire, mais son visage restait fermé.
Si la première question de Yuji était purement curieuse, la deuxième se mélangeait au doute, et une note d'effroi..

- C'est.. quoi ça.. ?

- C'est aussi grand que le tien ?

Samien n'oublira jamais comment son visage pâlit, le sang quitta son cerveau quand il réalisa que la chose qu'il pressait avec tant d'amour n'était autre qu'une érection. Yuji retira rapidement ses mains de lui, horrifié.

- Q-quoi ? Tu n'es pas.. ? Impossible..

Il vivait un mauvais rêve. Samien l'attisa en caressant son visage, Yuji se recula brusquement, l'horreur dans les yeux.
Tu auras mal au derrière prenait un tout autre sens pour lui.

- A-Attend !.. Il y a eu un malentendu quelque part.. !

- Un malentendu ? Répéta Samien. Je ne pense pas. Tu étais si investi dans tes projets de m'écarter les fesses que tu n'as pas demander de savoir ce que tu séduisais. Et maintenant que tu m'as caressé avec tant de.. volupté, je ne pourrais plus me retenir..