Ne me laisse pas 1

Chapitre 2 : des retouvailles

Les yeux se tournent vers elle, Al leur fait coucou de la main, mais personne ne lui répond.

-Pourquoi tu as amené Alba, Andrew ? me demande Jérémy, un mec musclé planche de surf sous le bras

-Écoutez, Al nous a tout laissé, je ne peux le nier, mais laissez lui une chance ! Sérieux les gars ! Qui était là quand petit, on vous a volé le peu d'affaires ? Qui a été la première a demandé qu'on forme un seul et même groupe ? C'est Al, alors s'il vous plaît, donnez lui une seconde chance ! Nous sommes comme ça nous ! On laisse pas les gens de côté comme les poufs !

-Bon d'accord, bienvenue chez toi Alba ! dit Jérémy avec un large sourire.

Tous lui font un câlin. Puis ils retournent tous dans l'eau. Je me tourne vers le joli visage dAl, et replace ses jolies boucles noires. Je la regarde peut-être un peu trop

-Andrew ? C'est quoi les poufs ? finit -elle par me demander

-Ho c'est le nom qu'on donne aux riches.

-HO je vois, et nous ?

-Nous on nous appelle les « Toubifri ».

-Je suppose que c'est les poufs qui vous nommes comme ça.

-Tu as tout juste !

Elle a manqué tellement de choses depuis qu'elle nous a laissés.

-Tu viens ? On va surfer ?

-Je te le redis, je n'ai pas ma planche, elle est chez moi.

-Je t'accompagne la chercher alors.

-Merci !

Al et moi marchons le long de la plage. Nous passons devant Gabriel. Je sens qu'elle s'angoisse, elle ravale sa salive un peu trop fort.

-Alors Alba ! On traîne avec des Toubifris maintenant ! Où plutôt on sort avec un Toubifri.

-Ignore le. lui dis -je dans l'oreille

-C'est ça, ignore moi.

Lui et sa bande partent en rigolant.

-Merci Andrew.

-Avec plaisir.

-Par contre ! Ils viennent de chez moi !

Elle se met à courir, comme une folle, je décide donc de la poursuivre lorsqu'elle s'arrête d'un coups devant chez elle.

-De quoi avais tu si peur ?

-Je ne sais pas trop.

On fait le tour de sa maison en bois, pour aller à l'arrière, là où se trouve sa planche.

-Ho non !

Je mets mes mains sur ma bouche. Des larmes coulent de la joue rosé dAl. Ils ont vandalisé sa planche ! Elle n'est plus blanche, elle est remplie de couleurs, bleu, rose, rouge et elle a quelques traits. Elle s'effondre au sol et ses mains viennent sur son visage, puis elle pleure à chaudes larmes. Je m'accroupis et je la prends dans mes bras. Cette planche c'était toute sa vie, elle la depuis ses sept ans, c'est le cadeau de sa grande sur, avant quelle ne meurt Sa grande sur Livia, le jour de ses sept ans, elle lui a offert une planche de surf, le soir, Livia s'était disputé avec ses parents et elle était partie en trombe en vélo, mais quand la sonnette retentit c'est Al qui l'a ouverte espérant que ce soit elle qui sonne. Mais c'était des agents de police, sa mère avait à peine aperçu les agents, qu'elle s'était effondrée en pleure, les deux agents eux avaient baissé la tête, et Al dans tout ça ? Elle n'avait que sept ans, elle n'avait pas compris ce qui se passait. Depuis cette planche de surf est la seule chose qui lui reste de Livia, les poufs ont très clairement déclaré l'acte de guerre !

-Je sais à quel point elle compté pour toi. lui dis -je de la voix la plus douce possible

-Je vais me venger !

-Al

-Non, ils sont allés beaucoup trop loin !

Je lui frotte la tête comme à un enfant et me lève pour prendre deux bombes de peinture tout en la prenant par l'avant-bras.

-Ok, alors viens on va se venger ! lui dis -je

Elle me sourit. On se dirige en toute discrétion vers la voiture de Gabriel garée sur un parking privé, et on commence à la taguer. Une fois bien refaite niveau décoration, on part en rigolant.

-Cétait incroyable !

-Alors ça fait quoi de revenir chez nous !

-Ça m'avait manqué !

On retourne ensuite chez elle. Elle prend sa planche de surf très coloré, mais en soit c'est toujours la même planche, sauf qu'elle n'est plus blanche. Nous retournons ensuite à la plage où les autres nous attendaient .

-Qu'est ce que vous faisiez ? Vous vous embrassez où quoi ! Demande Lola

Al rougis, gênée, moi je reste neutre tout en replaçant mes cheveux.

-Non, on est allé chercher sa planche de surf, et Gabriel l'a saccagée, donc on est allé se venger sur sa voiture.

Jérémy s'approche alors de nous et nous tape dans la main, ses cheveux blonds ondulant dans le vent et son regard bleu plein de fierté nous regardant.

-Bravo, on va leur faire comprendre aux poufs qu'on ne rigole pas ! Bon venez on va enfin aller surfer maintenant que vous êtes là.

J'entre dans leau, ma planche de surf sous le bras, une fois n'ayant plus pied, je monte sur ma planche, Al à mes côtés, ses cheveux mouillés lui tombant sur les yeux, comme au bon vieux temps. De l'autre côté de la plage, les poufs ne sont pas dans l'eau car pour eux, les vagues sont trop violentes, c'est faux, c'est dans c'est moment là que surfer est le mieux ! Nous attendons la bonne vague, ça y est elle est là, on se met du sens de la vague et on se laisse prendre, une fois qu'on est dans la vague, on se met debout et nous essayons de tenir le plus longtemps possible, à chaque fois et là encore c'est Al qui me bat

-Un jour, j'apprendrai ton secret ! lui dis-je sourire au lèvre

-C'est ça Andrew.

Elle me sourit avec ses lèvres roses si jolies

J'ai un secret, Al je l'aime depuis la sixième, mais elle ne la jamais remarqué malgré tout les signaux que j'ai fais, j'ai bien évidemment arrêté en sixième quand elle s'est mise avec Gabriel, depuis je vis avec ce sentiment, il y a des jour où j'en souffre et d'autre jour ou je me dis que c'est mieux comme ça, qu'elle a assez souffert et que je n'ai pas envie de tout gâcher. Mais quand me vient l'envie de l'embrasser, je résiste parce que j'ai peur qu'elle ait un mouvement de recul et que mon geste gâche notre amitié.

Quand le soleil commence à se coucher nous retournons sur la plage, mes cheveux tombant sur mes yeux je les replace, et relevant ma tête j'aperçois qu'Al me regarde, je la regarde alors et des que nos yeux se croisent nous détournons le regard, ses cheveux encore bouclés lui tombe sur les épaules.

-Andrew ?

-Oui?

-Je vais retourner en cours.

Mes yeux s'illuminent, j'ai envie de sauter de joie, de l'embrasser, de la serrer fort dans mes bras, mais je ne peux pas.

-Vraiment, c'est génial !

On reste là, assis sur nos serviettes, ses cheveux ont triplé de volume maintenant qu'ils sont secs, les miens aussi. Son bout du nez est rouge, elle a froid, vite, je sors ma veste et la lui temps, elle me la prend et se la met sur lépaule, un petit sourire apparaît sur le bout des lèvres. Je la regarde un peu trop comme d'habitude.