Chapitre 3 : L'alcool, une fête

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Le lendemain, Al et moi allons en cours, la journée se passe plutôt mal, elle a eu des rires, des regards jusqu'au moment où la goutte d'eau à fait déborder son vase, PUTE écrit en rouge sur son casier, elle court dans les toilettes des filles, je reste devant la porte jusqu'à la fin des cours. Elle y ressort les yeux rouges cachant son beau regard, elle tombe dans mes bras et je la serre fort, très fort.

-Pourquoi finit -elle par me demander tristement

Je ne sais pas quoi répondre, tout ce que je veux faire c'est la garder collé contre moi, pour toujours, sentir son parfum.  

-Je ne vais pas à la fête ce soir.

-Ho mais Al. Viens aller!

-Je verrai.

Je ne proteste pas plus, je pousse un simple soupir triste. Je r'accompagne Al chez elle, puis retourne chez moi, mettant mon short de bain avec des palmiers dessiné dessus et je reste torse nu, je prends un sac dans lequel je mets les quelques bières qu'il reste dans le frigo. Je me dirige ensuite vers la plage, où les mecs y avaient allumé un énorme feu de camp, bière, vodka et autres alcool étalé sur le sol. Cette soirée va virer au drame. Jérémy a bien stipulé  pas de drogue mais je ne le sens pas. A vingt et une heures, tous sont là, sauf Al Je perds espoir, elle ne viendra pas. Au loin, j'aperçois Léandra puis Al! Vêtu de son beau maillot bleu pastel et dune jupe, ses cheveux ramenés en chignon décoiffé. Quand la soirée à enfin commencé, tous parlent de tout et de rien. Je prends une bière et la boit dun trait, puis je m'en reprend une, Al et dans un coin, je prends une seconde bière et va la voir, je la lui tend et elle me la prend des mains. Je m'assoie à côté d'elle, jambe tendue.

-Comment tu vas? Lui demandé-je

-Mieux, désolée de tavoir laissé seul, j'aurais pu aller au WC public.

Un petit rire sort de ma bouche. Elle me regarde et rigole aussi.

-Comment trouves -tu toutes ces forces ! lui dis -je

-Je persiste pour ne pas sombrer parce qu'il y a des personnes que je ne veux pas perdre et qui me font tenir. Léandra, les toubifris.

Je baisse la tête et moi ? Elle explose de rire.

-Tu aurais vu ta tête, toi aussi bien sûr!

-Être bourrée ne te réussi pas.

-J'en ai bu une.

-C'est trop pour toi sûrement.

Elle sourit, se lève et revient avec deux bouteilles, elle m'en tend une.

-On verra qui finira bouré. me dit -elle

J'esquisse un petit sourire au coin de mes lèvres, elle est formidable, elle me regarde ses joues roses et avec ses yeux divertissants. J'ai envie de poser mes lèvres sur les siennes.

-Tu as eu des aventures toi Andrew ?

Sa question me perturbe, comment je pourrais en avoir c'est toi mon aventure

-Oui, mais ça n'a pas duré. lui dis -je en guise de mensonge

-Je suis désolée.

La soirée se déroule comme ça, nous parlons et regardons les mecs bourrés partir en compagnie de meufs. Moi aussi ? Je pourrais partir avec Al?

-Demain, ils se souviendront de rien tu verras.

Je la regarde, si je l'embrasse je pourrais dire que je suis bouré, je me suis bus quand même sept bières Elle me sort de mes pensées en secouant les mains devant mon visage.

-Toi tu es trop bouré.

Je prends le risque, je l'a regarde et approche mon visage, mes lèvres touchent les siennes et je l'embrasse, elle se laisse faire, mais lorsque je pose ma main sur son cou elle a un mouvement de recul et se lève. Encore rêveur de ce moment, je mets du temps à revenir sur terre.

-Je peux pas Andrew. Qu'est ce qui t'a pris de m'embrasser comme ça?

-Je euh. désolé

Elle se saisit de ma bière que je n'ai pas fini et la boit d'un trait. On reste assit sur le sable jusqu'à une heure du matin.

-On est bouré. me dit -elle

-Oui.

-Je ferais mieux de rentrer.

Mais lorsqu'elle se lève, elle titube, je me lève vite pour pouvoir la rattraper.

-Je pense que je vais rester là en fait.

Je souris, être en sa compagnie ne me dérange pas au contraire. Elle ne reparle du baiser, et en soit tant mieux, je savais que je faisais une grosse bêtise. On décide d'éteindre le feu de camps et de se coucher sur le sable, on se couche à côté, mais je ne trouve pas le sommeil.

-Tu dors Al?

-Non.

Je me tourne alors pour être face à elle, elle est si prêt que je sens son souffle chaud sur mes joues.

-Le baiser de tout -à lheure Andrew

Ho non.

-J'étais bouré

-On l'est encore.

-Oui.

Je ne sais pas où elle veut en venir et je crois que c'est mieux comme ça. On continue à se fixer dans le noir de la plage.

-Tu respires fort Andrew.

-Je respire.

Elle explose de rire, être bourrée ne la réussit pas décidément. Une rafale de vent nous fait frémir tous les deux quand elle me prend dans ses bras, pour se réchauffer, remarquant son geste elle me lâche. J'avale ma salive et lui prend la main, mêlant mes doigts aux siens, deuxième tentative, là au moins on est bien bourré. Nos lèvres se frôlent puis nous nous embrassons, je défais son haut de maillot, et elle se détache les cheveux faisant tomber ses beaux cheveux sur mon visage.

Le lendemain, on est endormi sur le sable, réveillé par les premiers rayons de soleil. A son réveil, Al, m'ignore. Elle ne m'adresse pas la parole, elle se contente juste de me dire qu'elle rentre chez elle. L'après midi se passe comme ce matin, elle m'ignore, un pincement au cœur me vient alors, j'ai encore une fois tout gâché! Le soir, Al ne me reparle pas, donc je décide d'aller toquer chez elle. Elle m'ouvre la porte et son expression reste gênée.

-Ecoute.

-Je...

On a parlé en même temps, un petit sourire se dessine très légèrement sur ses belles lèvres rose.

-Vas y. me dit-elle

-Non toi.

-Daccord, (elle remet ses cheveux derrière ses oreilles), hier soir, sur la plage euh

-On était bourré.

-Oui voila, mais sache que si tu t'es imaginé des choses je préfère te le dire, ça ne comptait pas.

J'arrête de respirer, mon cœur se brise en mille morceaux, comme si on me plante des piques très pointues à plusieurs reprises, il ne faut pas que je pleure, je résiste. Elle vient de me détruire.

-Je ne me suis rien imaginé on était bourré ça ne veut rien dire. dis-je en guise de mensonge

-Ne me dis pas que ça comptait pour toi?

-Non, bien sûr que non. lui mentais-je

-Tant mieux, désolé de t'avoir ignoré aujourdhui

-C'est pas grave ! On se retrouve demain pour la reprise des diplômes.

-Oui!

Je me tourne et une fois assez éloigné, j'éclate en sanglot, mes larmes coulent encore et encore sur mes joues, Al ne m'aimera jamais, il faut s'y faire à lidée, mais c'est impossible Je pleure comme ça, longtemps avant de me ressaisir, d'essuyer mes larmes et de rentrer chez moi.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant