Chapitre 6 : Le lendemain d'un traumatisme

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Le lendemain, je ne trouve pas la force de me lever. Je prend mon téléphone et regarde mes notifications, mes yeux s'arrête sur un message d'Al

Alba : 6h00.

Tu peux venir ? Je ne me souviens pas de pourquoi je suis rentré si tôt hier soir.

Comment ça ? Mais oui ! Après un tel choc, le cerveau bloque cet évènement, la plupart des victimes de viols se souviennent de leur agression des années plus tard ! Je décide de lui répondre.

Andrew : 9h46

On a cas se retrouver à ton stande de glace préféré à 11h00 ?

En entendant sa réponse, dans ma tête tout se congite. Je lui dis la vérité ? Ou je la protège jusqu'à ce que son cerveau r'ouvre ce souvenir ? Je ne sais pas quoi faire, je sais que si je fais une des deux options ça la détruira. Alors autant la lui dire maintenant. La sonnerie de mon téléphone me fait sortir de mes idée

Alba : 10h00

Yes ! Cest moi qui paye !

Il n'y a plus de doute, je vais lui dire la vérité. Je me lève donc et me dirige vers la salle de bain, en voyant ma tronche, je soupire, je suis encore fatigué, je n'ai pas arrêté de penser à ce que Gabriel à fait. Je me lave les dents et asperge mon visage d'eau, je ne prends même pas le temps de me préoccuper de mes cheveux, je sais déjà que c'est peine perdu. En m'habillant je remarque que mes phalanges ont des croûtes suite au coups que j'ai donné à Gabriel. Je vais ensuite déjeuner. Ma mère n'est pas là, elle travaille. Je quitte donc la maison et me dirige vers le glacier. Son stande et bleu et blanc, la roulotte est blanche avec un parasole bleu, il y a écrit glace en bleu avec des vagues dessiné dessus, les lettres sont en relief, en bas de la roulotte est ecrit Chez Luck et en dessous en lettre noire et plus petit Artisant glacier des glaces sont aussi déssiné sur sa roulotte. Al arrive à onze heures tout pile, sourire aux lèvres, rien qu'avec ça, j'ai envie de pleurer.

Mais je me force à lui faire un sourire.

-Coucou !

-Salut Al.

-Tu veux quoi comme parfum ?

-Rien merci.

Elle me toise du regard mais finit par hausser les épaules. Elle revient avec deux pots, j'y crois pas, elle m'en a pris un.

-Je t'en ai pris un aux caramels, je sais que tu l'adores.

-Merci

Et dire que je vais la détruire en quelques secondes.

-Bon alors?

-Alors quoi?

-Racontes moi pourquoi je ne me souviens de rien.

Je ne vais pas y passer par quatre chemins.

-Tu t'ai fait violé.

Elle relâche sa cuillère. 

-Tu, tu es sérieux !

-Oui je suis désolé

-Mais mais je m'en souviendrais !

-Non

-Pourquoi ?

-Après ce traumatisme ton cerveau à bloqué, il a mit se souvenir en veille si tu préfères.

-Ho

Je l'observe, je pense qu'elle ne se fait pas à l'idée, ses mains tremblantes, ses jambes aussi. Je prends le risque de poser ma main sur sa cuisse pour stopper son tremblement, mais elle me repousse. Je le savais.

-Je mmh.... Andrew laisse moi seule.

Je fais la moue mais je me lève. Si je pouvais éclater la gueule une nouvelle fois à Gabriel, je ne refuserais pas, il a détruit Al !

Je rentre chez moi et passe toute la journée allongé sur mon lit, scrutant mon téléphone dans l'espoir qu'Al m'écrive, mais en vint. Le soir, ma mère rentre, il est vingt-deux heures et je n'ai pas bougé, elle entre dans ma chambre.

-Oula.

-Salut mam.

-Qui à t-il?

-C'est trop personnel.

-Vraiment ?

-Oui, personnel chez Al.

-Ho oui.

-J'attends.

-Et depuis combien de temps ?

-Onze heures.

-Andrew, je peux te dire quelque chose ?

-Oui.

-Tu te détruis, je veux bien Ok, tu l'aimes vraiment et ça se voit

-Ca ce voit !

-Oui, enfin quand tu parles.

Je pousse un soupir.

-Bref, tu l'aimes vraiment, et j'en suis fière, je pensais vraiment que tu allais être heureux, mais ce n'est pas le cas, tu te détruis trop, elle n'est pas prête à se mettre en couple pour l'instant, et peut être le sera t-elle jamais. Mais passe à autre chose. Je n'ai pas envie de te voir souffrir tous les jours.

Je reste sans rien dire, en soit ma mère a raison, je me bouffe de l'intérieur, mais je ne peux m'imaginer rien qu'un instant à cesser de l'aimer.

-Je n'y arriverais pas maman.

-Je sais.

Elle pose un baiser sur mon front et s'en va de ma chambre au moment où mon téléphone vibre.

Alba : A linstant 22h35.

Andrew, je suis désolée, pour tout t'avouer je ne t'ai pas cru sur le moment, mais après tout mes revenu, je suis désolée de t'avoir repoussé alors que tu essayés de m'apaiser, mais je pense que maintenant, je serai braquée ou du moins pour un bon moment, j'espère que tu ne m'en veux pas, pour toi je veux bien essayer de faire des efforts parce que nos câlins vont me manquer nos batailles aussi, mais ça sera dur, parce que Gabriel m'a salit, j'ai remarqué tes mains tous - lheure qu'à tu fais ? Bisous.

Son message ne peut pas me rendre plus heureux !

Andrew : 22h40

Salut Al, pour tout te dire, ton message m'a fait du bien, je pensais que tu ne voulais plus me parler, je sais que tu vas en souffrir longtemps et même pour toujours, mais je serai là, je te protégerai mieux plus personne ne viendra t'emmerder ! Je t'en fais la promesse ! Je ne te force à rien, ne te force pas, si pour toi me faire des câlins ou encore me mettre les cheveux en batailles te dérange je comprends, ne t'en fais pas, je veux que ton bonheur passe avant le mien tu m'entends ? Et pour mon point c'est comme dire....En frappant Gabriel, pour te venger, je crois aussi que j'ai une entorse à la cheville à cause d'avoir défoncé la porte à coups de pied. Bisous.

En envoyant le message, j'ai le sourire aux lèvres, cette fille, c'est un miracle tombé du ciel. Elle est incroyable. Si elle le savait, elle ne s'en rendrait pas compte, mais elle est parfaite ! Mon téléphone vibre.

Alba : A linstant 23h00

Ce que tu me dis me touche, tu es trop gentil, j'espère que tu t'en rends compte. Nous verrons sur le moment, si je n'arrive pas je ne me le cacherais pas, promis. Oh non, jespère que ce n'est rien de grave ta cheville, et ta main, demain tu viens chez moi je vais te la soigner. Cest un ordre, bisous et bonne nuit. 

Je souris, je sais c'est débile, mais je souris quand même. Je lui répond un simple OK patronne avant d'éteindre mon téléphone et de m'endormir vite afin que demain arrive plus vite.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant