Chapitre 20 : Pourquoi a-t-elle fait ça ?

31 2 2
                                    

J'arrive devant chez elle et toque à la porte.

-Andrew

-Où est Alba ?

-Il faudrait que tu viennes t'asseoir

-Non, non qu'est ce qu'elle a fait ?

-Elle a fait une tentative Andrew

Je porte ma main à la bouche, des larmes coulent sur mes joues. Pourquoi a-t-elle fait ça !

-Pourquoi ?

-Elle culpabilise

-Où est-elle?

-A l'hôpital.

Je cours vers l'hôpital, une fois que je suis devant, mes mains tremblent, je finis tant bien que mal par ouvrir la porte.

-Pour une visite ? me demande la dame à l'accueil que je reconnais.

-Maman ?

-Oh punaise, Andrew ! C'est pour Alba ? C'est vraiment horrible d'en venir à agir ainsi. Me dit-elle en me prenant dans ses bras.

-C'est de ma faute maman, entièrement de ma faute

-Comment ça ?

-C'est trop long à expliquer

-Elle est juste au bout du couloir.

Je me dirige vers le couloir, porte cinq, la dernière. Je tends la main et celle-ci ce met à trembler. J'ouvre et trouve Alba dormant sur le lit d'hôpital. Je m'installe à côté d'elle et lui prends la main, des larmes coulent le long de mes joues, et tombent sur sa main.

Elle se réveille quelques instants plus tard.

-Andrew pardonne moi.

-Mais tu te fous de qui ? C'est moi qui te demande pardon.

-Mais moi j'ai fait quelque chose d'horrible.

-Al, c'était il y a six ans, on ne peut plus revenir en arrière, tu ne l'as pas fait exprès, jamais tu n'aurais été capable d'une chose comme ça. Sur le coup, j'étais hors de moi, totalement perdu par ce qui se passait, mais maintenant je le sais, et je te demande pardon, pardonne-moi Al, je n'aurais pas dû réagir comme ça. A cause de moi, tu as essayé de te tuer

-Tu le penses vraiment ?

-Mais bien sûr que oui ! Al, tu es tout ce qui compte pour moi, je suis désolé

Elle me fixe de ses yeux bleus.

-Je suis désolée d'avoir essayé de mettre fin à mes jours.

-Ne le refais juste plus jamais. Quand tu iras mal, tu m'en parlera d'accord ? Parler c'est ce qu'il y a de mieux à faire plutôt que d'agir comme ça.

-Je te le promets.

Je lui tends mes bras et elle se blottit contre moi, sa tête posée sur mon torse, je pose ma tête contre la sienne.

-Je t'aime Andrew. En ami.

Ma joie repart aussitôt.

-Moi aussi je t'aime, en ami.

On reste blotti l'un contre l'autre pendant longtemps.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant