chapitre 5 : Une fête qui par en drame

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Je rentre donc chez moi et m'affale sur le canapé. Ma mère arrive.

-Pourquoi ça pu la déprime ?

-Haha.

-Qu'y a-t-il?

-Al

-Va falloir que tu le lui dise ! Tu te ronge de l'intérieur.

Ma mère, c'est ma confidente, je lui dis absolument tout.

-Je sais, mais c'est compliqué, elle a encore Gabriel dans la tête, tous t-a l'heure il la maté et ça ne lui a rien fait.

-peut être qu'elle pense avoir encore espoir. Ils étaient ensemble pendant des siècles !

-Merci Ma 'm

-Non, mais ça ne change rien, il faut le lui dire.

-Je lui dirai promis, j'attends juste le bon moment.

-J'espère qu'il arrivera vite.

Ma mère ne cesse jamais de s'inquiéter pour moi, tous les jours, tous les mois, toutes les heures, les minutes, les secondes, mais au fond ça devrait être à moi de m'occuper d'elle. La mort de mon père la beaucoup touché, au point qu'elle a recommencé à fumer.

-Bon aller ! Va te préparer !

Je me lève péniblement du canapé et me dirige dans ma chambre, je n'ai pas de vêtement très adaptés, mais c'est grave, j'enfile un jean noir que je ne met jamais, et un haut blanc plus très blanc, je le retire et m'affale sur mon lit soupirant, quand j'aperçois le haut quAl m'a offert à mon anniversaire, un rose pastel. Je l'enfile je ne l'ai jamais mis pour conserver son odeur dessus, mais aujourdhui je décide de l'enfiler. Je mets ensuite le parfum de mon père que j'utilise pour les occasions spéciales. Et me dirige vers la salle de bain, je met du dentifrice sur ma brosse à dent et commence à me brosser les dents, je met mes mains sous l'eau et m'asperge le visage avec, je me muni du peigne et commence à brosser mes boucles, perte de temps parce qu'elles n'en font qu'a leur tête, donc je laisse tombé. Je regarde l'heure dix neuf heures trente cinq. Je sors de la salle de bain, embrasse ma mère au front et quitte la maison.

J'attend devant la maison dAl. Dix-neuf heures cinquante-cinq.

Je décide de toquer, car l'inquiétude me monte, pourvu que ces parents n'ont pas levé la main sur elle ! Al m'ouvre la porte, je la scrute un moment puis remarque son poignet rouge.

-Ils ont levé la main ?

-Non

-Al?

-Oui

-Pourquoi?

-Tu vas te foutre de moi.

-Non.

-J'avais mis une robe courte mais pas décolleté OK? Et quand je suis sortie pour t'attendre, mon père m'a attrapé le poignet et m'a ordonné d'aller voir ma mère. Pour qu'elle me change et je me retrouve avec ça.

En effet sa robe n'est pas courte, mais elle est décolletée.

-Je ne suis pas à laise du tout.

-Mais tu leur à dit?

-Oui regarde le résultat.

Elle se tourne et me demande de baisser la fermeture de sa robe pour regarder le haut de son dos. Il y a une ecchymose au niveau des poumons.

-Ils ont dépassé les bornes, c'est des enfoirés.

Je n'aime pas dire du mal de ses parents fasse à elle, mais c'est sortit tout seul. Alors que je m'approche pour ouvrir la porte et elle me repousse en mettant sa main sur mon ventre, le contact de sa main sur moi me donne des frissons dans tout le corps.

-Un jour ils payeront, ne te salit pas les mains.

-Passe par la fenêtre de ta chambre et va te changer.

elle me sourit et pose un baiser sur ma joue. Quelque temps après, elle revient avec sa robe rose pastel, comme mon tee shirt, courte mais pas du tout décolleté. Nous sommes en retard, mais franchement ça ne me déplait pas.

-Elle est chez qui la fête.

-Chez Gabriel.

Je me stoppe sur place, pas lui ! Pitié ! Non !

-Andrew, pour moi aller ? Pour une fois, ils invitent les Toubifris à leur fête.

Punaise, pourquoi j'aime cette fille ! Je reprends la route, nous arrivons devant la maison de ce crétin et j'avoue c'est impressionnant , bien plus que nos maison à nous.

On entre donc et la musique est à fond, de l'alcool est éparpillé partout, et de la drogue, oh non, c'est bon je veux partir. Je me retrouve seul, Al est partie rejoindre les autres, je la surveille quand même de loin, j'ai pas confiance, j'ai un mauvais pressentiment, je le sens, on doit partir. Mais mon pressentiment à eu raison, je ne trouve plus Al. Gabriel lui aussi à disparu des radars.

La colère monte, si il n'a pas eu son consentement je le tue. Je commence à m'inquiéter parce qu'elle ne réapparaît pas. Je décide de monter à l'intérieur, mais un mec de la bande de Gabriel me suit et l'autre me bloque laccès à l' escalier. Mes doutes sont à mille pourcent, il se passe un truc qu'il va vite regretter. Je me pointe devant le gorille qui sert de garde du corps à l'escalier.

-Laisse moi passer.

-Non.

-Si il touche à un cheveux dAl !

-C'est déjà fait.

Je serre mon poing et lui donne un coups qu'il est pas prêt d'oublier! Je monte vite les escalier quatre à quatre et hurle son nom, elle me répond d'un cri de détresse, provenant de la chambre de Gabriel, j'essaie d'ouvrir mais elle est verrouillé, je donne alors un coups de pied de toute mes forces dans la porte, encore encore encore, jusqu'à ce qu'elle cède, Al est sur le lit totalement pétrifié et Gabriel se lève d'un coups. Je vais le tuer !

Je m'avance vers lui et lui fourre mon poing dans sa gueule dange. Il tombe au sol, et je lui en redonne un autre, encore un puis encore un autre, une fois que son visage d'ange est recouvert de sang je m'arrête.

-Tu la touches encore une fois, je ferai encore pire, tu m'as compris.

Il se contente d'hocher la tête, je me dirige vers Al et je l'aide à se rhabiller, ensuite nous partons de la fête. Je sais qu'il va porter plainte, mais c'était plus fort que moi. Al n'a pas parlé une seule fois, je décide de l'amener à la plage, on s'assoit, puis j'attend qu'elle prononce un son, un mot. Mais rien.

-Al.

Aucune réponse comme si son cerveau n'était plus là. Gabriel la vraiment détruit pour le coups. Je pose ma main sur son épaule mais elle me repousse aussitôt.

-Parle moi Al

-Non.

-Je sais ce qu'il t'a fait, tu dois être forte, ne laisse pas le sentiment d'être salit t'envahir.

-Je ne me sens pas sale, pas totalement.

-Raconte.

Elle soupire mais obtempère.

-Au début, on s'est juste embrassé, il m'a conduit. dans la chambre, au début j'étais d'accord, mais. il est allé trop loin je lui ai dis stop et il ne m'a pas écouté C'est à ce moment là que je me sens sali.

C'est horrible, comment, pourquoi, j'aurais dû agir bien plus tôt, c'est de ma faute. Je n'ai pas su la protéger, comme j'aurais voulu.

-Tu me raccompagne jusqu'à chez moi? me demande t-elle

Je me lève et lui tend la main, mais elle ne me touche pas.

Je la raccompagne chez elle, et j'attend mon câlin du soir mais rien.

-Merci de mavoir sauvé.

-Jamais je ne laisserai quelqu'un te faire du mal.

Elle me sourit et ferme la porte. Je me retrouve là, comme un con, devant sa porte, c'est à ce moment que j'ai compris qu'elle ne sera plus jamais pareil après un pareil traumatisme.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant