Chapitre 35 : La fin de l'été approche....

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Et dire qu'on est au milieu du mois d'août ! Al va partir pour New York le premier septembre, c'est tellement proche ! J'aimerais tellement qu'elle reste, je ne peux pas l'imaginer loin de moi... Comment vais-je faire moi ? Non, il faut que j'arrête de penser à ça ! J'ai encore du temps à passer avec elle ! Je peux l'emmener au cinéma ? Manger une glace ? Ou juste aller surfer ? Oui, aller surfer c'est très bien !

Je toque chez Gabriel, et Al m'ouvre.

-Plage ? me dit-elle

-Va falloir me dire comment tu peux lire dans les pensées !

-Allez go !

-Mais va te mettre en maillot non ?

-Je te signale que je t'ai devancé, j'ai déjà mon maillot ! Mais toi non !

-Haha, je t'ai devancé moi aussi !

Je brandis mon short de maillot. Je baisse mon short et l'enfile vite.

-Ni vu ni connu ! dis-je

-Rien vu ouais !

On rigole, puis on va à la plage, on court dans l'eau. Je plonge et la prends par la taille puis l'emmène sous l'eau. Elle remonte à la surface et m'asperge d'eau. Pour couronner le tout, on se fait renverser par une vague. On se relève et on rigole de plus belle. Elle va sous l'eau, se relève avec son sourire malicieux et me jette du sable. Je me venge en lui faisant pareil.

-Non, mais ça va pas ! Tu sais combien de temps ça va me prendre pour m'enlever le sable ! me dit-elle en rigolant.

-Et moi alors ! On a les mêmes cheveux.

-Toi tu les a plus court !

-Ce n'est pas une excuse.

Elle me regarde, sourit puis m'asperge d'eau.

-Maligne.

-Non, je dirais plutôt que je suis super maligne.

-Il ne faut jamais se vanter dans la vie.

-Mais oui.

La nuit commence à tomber et on décide donc de sortir de l'eau. De retour à la serviette.

-Oh les enfoirés !

-Quoi ?

-Ils ont volé mes affaires. me dit-elle, la rage dans sa voix.

-Tu avais quoi ?

-Ma serviette, mon short et mon t-shirt.

-Je peux te donner ma serviette, mon short et mon t-shirt.

-Juste ta serviette.

-Comme tu veux.

Mais sur le chemin, elle a froid.

-Tu es sûre que tu ne veux pas ? Tu trembles, tu as froid.

-Je veux bien

Je lui tends mes habits et elle les enfile. Je souris.

-Pourquoi tu rigoles !

-On dirait un sac à patate.

-Tu es sérieux !

-Absolument, ça te va large.

-Je te pensais pas si méchant.

-Je rigole, tu le sais bien.

Elle me regarde et me sourit. Oh non ! Mon envie de l'embrasser me revient.

-Là, tu as envie de m'embrasser, je présume ?

-Pas du tout. dis-je en mentant ma main derrière la tête.

-Un jour ça te passera, je te le promets.

Ca je n'en serais pas si sûr.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant