Ne me laisse pas 1

Chapitre 8 : Gabriel en rajoute !

Nous arrivons sur la plage pour rejoindre les autres quand on croise Gabriel.

En nous passant devant, il regarde de haut en bas Al. Je vais le frapper. Une fois qu'il est éloigné il siffle. Putain, je vais le frapper. Je me tourne, les poings serré et j'avance, Al m'attrape le bras, son contact de sa main sur ma peau me donne des frissons.

-Andrew non.

-Tu as vu ce qu'il fait !

-Andrew.

-Non là Al, ne m'en empêche pas, je l'avais prévenu, et il a osé recommencer !

Je méloigne alors, et m'approche de lui.

-Gabriel !

Il se retourne et se fige, et oui il a compris que je venais lui défigurer sa gueule!

-Tu as fais quoi à Al là ?

-Ho ça va !

-Non.

-Tu nas pas d'humour, grâce à moi au moins tu ne pourras jamais lui dire tes sentiments !

Je me fige, merde c'est vrai on était pote avant. Je me tourne et Al et derrière moi, elle l'a entendu.

-Revise à siffler ou à la maté ton visage n'aura plus sa gueule dange.

Il rit puis s'en va.

-Cest vrai ce qu'il a dit Andrew ? Tu m'aimes.

Pris de panique, je dis une bêtise.

-Non, jamais.

-Ah.

Mais pourquoi ! Je suis con ! Il n'y a pas photo oui, un gros débile, pourquoi je ne lui ai pas dit !

-Pourquoi Ah ?

-Comme ça.

-Tu m'aimes ?

-Jamais.

Aie, ça fait mal. Je me retiens de pleurer. Au moins c'est franc. Bien franc.

Après ça, je lui invente une excuse comme quoi ma mère m'attend, je n'ai pas franchement envie qu'elle me voit pleurer.

De retour chez moi, je m'effondre à grosses larmes. Elle ma détruit, m'a blessé, mais elle ne le saura jamais. Je pleure tout l'après-midi. Quand mon téléphone sonne, je n'y prête pas attention, sauf à la deuxième sonnerie, cest Al.

Alba : A linstant 20h00

Pourquoi tu mignores ?

Alba : A linstant 20h01

Merde, ya Gabriel devant chez moi, SOS !

Je me lève d'un bon et quitte ma maison à toute allure, les yeux encore rouges, mais je m'en fou Al est en danger. J'arrive hors d'haleine devant chez elle, Gabriel tourne autour de la maison comme un vautour.

-Tu veux que je t'éclate la tronche encore une fois ? lui dis -je

-Va falloir se calmer, tu sais que ce n'est pas un bébé, va falloir que tu arrête de la protéger comme ça.

-Je la protège au moins moi, je n'abuse pas d'elle.

-D'ailleurs tu vas regretter de m'avoir coupé.

-Enfoiré.

Je serre mes poings, et il me donne le premier coups, je lui en donne un second au niveau du nez qui se casse sur le coups, il émet un gémissement, puis porte sa main à son nez constatant du sang.

-Tu vas le regretter.

J'esquive son coups mais il m'en donne un nouveau au niveau du flanc, un coups puis deux et un troisième, ça fait mal, je ne me préoccupe pas de savoir dans quel état est mon flanc, je me relève et lui donne un coups dans l'estomac si fort qu'il en crache du sang. Il me donne un coups au niveau de la joue où du sang sort de ma bouche. Si on arrête pas, on va se tuer. Je lui donne un coups de crâne et il tombe avant de déguerpir en courant. Je tombe par terre, épuisé, du sang coule de mon front, de ma lèvre ouverte et mon flanc est rouge très rouge. Al sort vite de sa maison et m'aide à me lever, le contact de son corps m'aide un peu à reprendre l'esprit. Elle m'allonge sur son lit et retire mon tee shirt, elle sort sa trousse de secours et commence à retirer tout le sang sur mon visage et mes mains. Puis elle me met un pansement au niveau de ma lèvre qui est ouverte. Elle met ensuite de la glace sur mon flanc et m'applique de la crème cicatrisante sur mes phalanges. Elle me donne ensuite des antis douleurs.

-Tu risque de délirer. me dit elle

-Tu as vu tu m'a touché.

Elle réalise qu'elle m'a soigné sans aucune gêne, sans aucune peur ni crainte.

-Parce que tu m'as s fais peur ! Qu'est ce qui t'a pris ! T'aurais pu mourir.

-Mais je suis encore là.

-Il faut que tu arrêtes de me protéger.

-Je ne peux pas.

-Et pourquoi?

-Parce que tu tiens trop pour moi, et je ne peux m'imaginer cinq minutes sans toi.

Elle rougit. Je viens vraiment de dire ça?

-Moi aussi. Mais maintenant dors tu m'entends !

-Pas sans toi.

-Arrête de dire des conneries.

Je souris, je m'enfonce bordel Elle met sa main dans mes cheveux et me caresse le crâne. Ce simple geste me suffit pour mendormir. Et si j'avais rêvé à cause des médocs ? J'espère pas.

Je me réveille.

-Je me suis endormis comment ?

-Je suis sortie de la chambre pour aller nous faire des sandwichs mais quand je suis revenue tu dormais déjà.

J'avais halluciné. J'ai envie de pleurer.

J'essaie de me relever mais mon flanc me fait extrêmement mal, c'est alors que je remarque que je suis encore torse nu. Mon flanc à des échymoses du bleu foncés au violet très foncé en pensant par du jaune.

-Je pense que c'est ça qui va mettre le plus de temps à guérir.

-je peux avoir mon tee shirt s'il te plaît.

Elle me le tend sans rechigner. Et je l'enfile.