Chapitre 21 : L'anniversaire d'Al

34 2 3
                                    

Le lendemain.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Al ! Et je compte bien le fêter comme il faut, ce matin, je suis allé prévenir tous les autres Toubifris : ce soir ce sera la fête ! Après, je suis allé au marchand de glace préféré d'Al et j'ai acheté tout un stock de glace. Je suis allé acheter des décorations, Jérémy et les autres sont venus me prêter main forte pour décorer la maison d'Antoine qui est vachement grande. Léandra est chargée doccuper Al toute la journée, le soir arrive et le stress commence à monter.

Vingt heures, tous les invités sont arrivés, il ne manque plus qu'Al et sa sur.

-Attention ! Elle arrive, cachez-vous ! Dis-je.

Tous se cachent et Léandra ouvre la porte, Al juste derrière elle.

-SURPRISE ! crions-nous tous en coeur.

Al reste surprise, elle sourit et pleure également.

Les uns après les autres, ils viennent lui souhaiter un joyeux anniversaire.

-Joyeux anniversaire Al.

-C'est toi qui a organisé tout ça Andrew ?

-Oui, les autres m'ont aidé pour décorer.

Elle me prend dans ses bras.

-Merci Andrew ! Je vais me changer dans la chambre, en haut, je reviens.

-Ça marche.

Elle redescend quelques minutes après, ses cheveux lâchés, vêtue dune robe rose pâle longue. Elle est magnifique comme toujours.

-Tu es superbe.

-Merci Andrew

On reste ainsi gêné l'un et l'autre.

La soirée se passe super bien, quoi rêver de mieux.

Mais tout part de travers quand un invité surprise se pointe. Enfin, pas vraiment invité à vrai dire : Gabriel.

-On ne m'invite même pas pour l'anniversaire de ma belle ?

-Putain c'est pas possible. dis-je

-T'inquiète pas, je m'en occupe.

Al s'avance vers lui. Lui pose son regard sur son corps. Je bouillonne de rage.

-Dégage Gabriel.

-Du calme, moi je viens juste pour ton anniversaire.

-Sauf que tu n'es pas le bienvenue.

-Et pourquoi ?

-Je ne te veux pas.

-Mais moi je te veux.

-Tu vas arrêter ? Vas te trouver une meuf, tiens par exemple, celle avec qui tu m'as trompé, je suis sûre que tes phrases, elle va les adorer.

-Je te l'ai déjà dit, elle et moi c'était un coups dun soir. Allez quoi, tu sais que je regrette.

-Et tu regrettes ce que tu as fait ? A ta fête.

-c'est pas la même chose.

-Oui, c'est pire.

-Mais oui, je regrette, je suis désolé de t'avoir fait ça. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je pense que tu me manquais c'est pour ça.

-Maintenant c'est trop tard. Tu ne pourras jamais effacer ça.

Il jette encore un regard sur son corps, cette fois ça en est trop !

-Gabriel ! Si tu poses encore rien qu'une seule fois ton regard sur elle, je t'explose ta sale gueule !

-Andrew tu vas te calmer. me dit Gabriel

-Et toi arrête de la mater !

Al pose sa main sur mon bras.

-Gabriel, juste, vas t'en s'il te plaît.

-Très bien, mais je voudrais te parler plus tard.

-Si tu veux mais pas maintenant. Gabriel quitte la maison.

Une fois partis, Al se tourne vers moi.

-Je suis désolé, Al, je me suis emporté, j'ai encore gâché quelque chose, mais je ne supporte pas ce qu'il fait. Toi, tu dois en avoir marre de moi, je me bats toujours, je cherche que les emmerdes, et là encore, il te regardait et ça ma mis hors de moi, je suis vraiment qu'un bouffon, je suis désolé, pardo...

Elle pose son doigt sur ma bouche.

-Tais toi.

-Mais

-Je ne t'en veux pas.

-Tu es sincère ?

-Mais bien sûr.

Elle me regarde fixement dans les yeux, je devrais l'embrasser ?

Nos visages sont si près que je peux sentir son souffle chaud vers mon visage.

-Tu sais, Andrew, que sans toi, je pense que je serais plus de ce monde.

-Dis pas de conneries.

-Ca n'en est pas. C'est toi qui m'a sauvée quand j'étais au plus bas avec mes parents, c'est toi qui m'a sauvée de Gabriel et de son emprise. Tout ça c'est grâce à toi.

-Toi aussi Al, tu m'as sauvé.

-Mais je t'ai fait rechuter.

-Non, c'était un accident Al.

-Je sais.

Je la prends dans mes bras, et elle se blottit contre moi.

La soirée se termine à une heure du matin. Je raccompagne Al chez elle. Sur le trajet, il fait nuit noire.

-C'était une super soirée. me dit-elle

-C'est clair.

-Encore merci d'avoir organisé ça.

-C'est normal.

-Je suis majeure. me dit-elle en se marrant

-Arrête, j'aurais dû me renseigner !

-Effectivement, encore deux ans.

-Oui.

-Bon bah, bonne nuit.

-Bonne nuit Al.

-Rentre bien.

-T'inquiète.

Elle pose ses lèvres sur ma joue, et je frissonne comme un débile.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant