Chapitre 50 : La nuit la plus longue

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Je serre le papier dans mes mains, et recommence à taper à la porte.

Gabriel accompagné de Théodore arrive et m'ouvre.

-Putain Andrew ! Qu'est ce qui se passe. Me demande Gabriel

-Al ! Elle est allée chez Carl ! Il l'a menacé !

-Putain.

-Suis moi, je vais te conduire chez moi.

On sort tous les trois en courant, après quelques minutes on arrive chez Théodore et Carl.

J'essaie d'ouvrir la porte mais elle est verrouillée.

-Pitié Théodore dis moi que tu as un double ! lui dis-je

-Oui.

Il fouille dans ses poches et sort une clef, il l'insère dans la serrure.

-Il a laissé la clef de l'autre côté.

-Putain !

Gabriel lance une pierre sur une fenêtre qui, se brise d'un coups.

-Vaux mieux que j'entre moi. On ne sait pas comment est Al.

-Oui, oui bien sûr. Dit Gabriel.

J'entre par la fenêtre et ouvre une porte, rien, une autre, rien, jusqu'à la dernière. Verrouillé. Je tambourine à la porte qui finit par s'ouvrir sur Al. En pleurs, tremblante comme jamais, elle s'effondre dans mes bras, je la serre fort.

-Il ne t'a rien fait ?

-Je te l'ai dis, je me suis battu.

Sa voix tremble.

-Il est où ?

-Je lui ai donné un coups à la tête, ça l'a sonné et il a fini par fuir.

-Pourquoi tu es restée là alors ?

-J'avais peur qu'il revienne.

Je la serre de plus belle dans mes bras.

-On le reverra pas de si tôt.

-Pourquoi tu dis ça Al ?

-En soit il a eu ce qu'il voulait.

-C'est-à-dire.

Elle soupire.

-Qu'est ce que tu me dis pas ?

-Quand je suis arrivée, il m'a surpris, il a réussi à m'embrasser.

-Putain...

-Mais je me suis vengée, donc tu n'as pas à le faire.

-C'est même pas contre lui que je suis en colère.

-Je suis désolée, mais je devais le faire.

-Je sais, mais m'enfermer ? Ne pas me prévenir ! Putain tu sais que ce mec a fait des choses horribles ! Qui sait ce qu'il aurait pu te faire.

-Je te demande pardon, si c'est pas trop tard pardonne moi.

-Promet moi de ne plus le faire.

-Je te le promet, pardonne moi

Je la serre fort et l'embrasse sur le front.

-Crois moi que plus personne ne te touchera à par moi.

On rentre chez Gabriel, je remercie Théodore et Gabriel, Al aussi les remercie puis on se dirige vers sa chambre tandis que les deux autres se dirigent vers la chambre de Gabriel.

-Je vais me doucher. me dit-elle

Je m'allonge sur le lit et attend, je jette un coup d'oeil sur son livre et lis la description du personnage. C'est moi, elle a raison

Elle ressort de la douche les cheveux humides.

-Je peux y aller moi aussi ?

-Vas-y.

Je fouille dans mon sac et sort ce qu'il me faut.

Une fois sorti de la douche, je m'habille mais reste torse nu. Mes cheveux sont mouillés et me tombent sur mes yeux.

Je ressort et Al repose son livre sur sa table de nuit.

-Badboy moi je dis.

-Faut que tu arrêtes.

-Je dis la vérité.

-Donc tu aimes un badboy ?

-Tu sais les badboy ont un sens du danger et de l'aventure, ce qui est extrêmement séduisant.

Je m'assois à côté d'elle.

-Tu essaie de te faire pardonner en me disant ça ?

-Non.

-Alors merci du compliment, je suis content.

Elle rigole.

Ne me laisse pas 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant