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chapitre 8

•30 septembre 2013

Emmy

Il pleuvait. J'étais devant la tombe de ma mère.
J'étais assise sur le sol, je savais que j'allais être dégueulasse après mais je m'enfous.

J'ai tellement pleurer que maintenant plus rien ne sort. Mes yeux me piquent, je sais qu'ils sont tout rouge et probablement gonflé.
Je fixe sa tombe.

Je sens une main se poser sur mon épaule. Je détourne le regard. C'est Ormaz. Il s'assoit à côté de moi. Les autres s'assoient aussi avec moi. Ils sont tous venus. Il y a même Flav' et les autres membres du 1995.
Il y a même Mathieu.

Tout le monde les dévisageait. C'est vrai qu'ils sont en jogging, casquette ou bonnet, saccoche. Enfin, comme ils sont habillés habituellement. Certains peuvent penser que c'est un manque de respect, mais moi je ne trouve pas. Je suis contente justement de voir qu'ils sont rester eux-mêmes. Ma mère les a accepter comme ça. Ma mère les aimait comme ça. Elle les aimait à leur juste valeur. Alors pour moi c'est la meilleure chose qu'ils auraient pu faire.
Mathieu s'assoit a côté de moi.
Il attrape ma main maladroitement et se met à doucement caresser ma paume.

Un monsieur arrive.

-Excusez moi, on est à un enterrement. Vous voulez bien partir s'il vous plaît ?

Ils se regardent tous, ils allaient se lever mais je les arrête en serrant la main de Mathieu plus fort.

-Non, ils sont là pour ma mère. Ce sont des amis à elle aussi.

-Non, se sont vos amis. Me dit-il avec une mine de pitié.

-Non non. Ma mère les aimait bien. Ils restent.

-Emmy..Me dit Mathieu.

-Vous restez hein ? Je me retourne vers ce dernier.

J'ai besoin qu'ils restent tout près de moi.
Mathieu me regarde, il ne sait pas quoi dire, ni faire.

-Tu restes avec moi Mathieu ? Lui murmurais-je.

Il finit par se rassoir à côté de moi.

-J'reste avec toi. Me murmure-t-il à son tour.

Les autres gars me déposent chacun à leurs tour un bisous sur le front et ils partent.
Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais que sa soit Mathieu qui reste avec moi. Je ne voulais surtout pas que, lui, il part.
On reste comme ça, tout les deux assis, sans rien se dire. Juste il me tenait la main et il me dessinait des ronds imaginaire dessus. Mais sa me suffisait. Sa simple présence me réconfortait.
Sa fesait peut-être 1 heure qu'on était là, on était tout seul.

-T'étais son préféré. Lui dis-je.

Il se retourne vers moi.
Il détache nos mains. Je le regarde, il enlève sa veste. Il finit par la poser sur moi.

-T'as froid.

Je lui souris. Je me décale pour me rapprocher de plus belle de lui et je pose ma tête sur son épaule. Il passe alors son bras autour de mes épaules.

-Elle aimait bien votre personnalité.

-Elle l'aime toujours Emmy.