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chapitre 66

•23 octobre 2019

Emmy

Je sens Mathieu bouger à côté de moi.
Je garde les yeux fermés, je n'ai pas la force de les ouvrir. Je suis encore beaucoup trop fatiguée.

-Wesh pourquoi elle dort avec toi ?

Je reconnais la voix de Zeu.

-Ta gueule tu vas la réveiller.

Pour le coup c'est toi qui m'as réveiller Mathieu.

-Vous êtes bien proche quand même.

-Ta gueule ! Vas-y bouge !

J'entends le petit rire de Zeu s'éloigner. Je sens les lèvres de Mathieu se poser sur mon crâne, il se met alors à caresser mes cheveux.

-Putain..Jura-t-il.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandis-je.

Il me regarde et me sourit.

-Rien, t'inquiète pas. Dors Mymy'. Tu dois être fatiguée.

Hier soir je lui ai expliquer un peu près tout en détail, j'ai bien vu qu'il était énervé. Super énervé. Mais il ne disait rien. Il a juste continuer à me rassurer.
On était d'ailleurs arriver hier soir, vers 1 heure du mat. Quand on est arriver la plupart des gars dormait déjà. Heureusement, j'avoue que j'ai un peu peur de les voir. Je sais très bien qu'ils vont me poser des questions. Et sincèrement, je n'aurai pas la force d'y répondre. Encore cette nuit j'ai fais des cauchemars.

-Tu peux aller rejoindre les gars. Lui dis-je.

Il fronce les sourcils.

-T'es folle ? J'reste avec toi moi, j'm'enfous.

-Va avec eux Math'. T'inquiète pas pour moi.

-Bien sûr que j'm'inquiète Mymy'.

Je me redresse un peu pour déposer mes lèvres sur les siennes.
Je lui souris.

-Ça va Mathieu. Je te promet.

-Sa marchera pas, je reste avec toi.

Je soupire et lève les yeux au ciel.
Maintenant je n'ai plus forcément peur du contact physique avec Mathieu. Enfin, sauf si il est brusque et que je ne m'y attend pas. Je sursaute et je le rejette. Mais le reste ça va. Ce qu'il a fait lorsque j'étais sous la douche m'a énormément aider.

Je pose ma tête sur son torse. Il dépose doucement sa main le long de ma hanches. Je me crispe un peu.

-Désolé. Me dit-il.

Il enlève sa main.

-Non c'est rien, tu peux la remettre.

Il replace alors sa main là où il l'avait poser juste avant. Il me dessine des petits ronds imaginaire, comme à son habitude.

-Ça va ? Me demande-t-il.

-Ça va.

-Tu veux pas dormir ?