Chapitre 25 : Une si belle journée... ou pas ?

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~°•PDV de Larry•°~

Je m'écroule sur le doux matelas, complètement lessivé. Sauf que ce n'est pas l'odeur de lilas que je guette mais celle de la vanille et du miel. Une odeur que je ne retrouve que sur sa peau à elle. Dans ses cheveux à elle. Dans le creux de son cou à elle.

Cette nuit était censé diminuer le désir grandissant que j'ai pour elle et bon sang, j'ai l'impression qu'elle n'a que très moyennement réussi.

— Tu l'as encore fait, se plaint une petite voix près de moi.

J'avais presque oublié qu'elle était là. En même temps, c'est sa chambre, donc...

Je saute sur mes pieds sous son regard perturbé et me mets en quête de mes vêtements.

— J'ai encore fait quoi ? je l'interroge en enfilant mon pantalon.

— Tu m'as encore appelée par son nom. Pendant que... Lorsqu'on...

— Lorsqu'on baisait ? Désolé pour ça, je débite en pêchant ma chemise et ma cravate derrière l'étagère.

Est-ce que j'en étais conscient en le faisant ? Absolument pas. Mais est-ce que j'en suis surpris. Pas du tout, merde. J'ai passé les trois round à la voire contre moi, sous moi, sur moi... Pas étonnant que ce soit son prénom que j'ai gémi au lieu de celui de Ricka.

Et ça, c'est pas beau du tout.

— Ça ne se reproduira plus, je lui promets, conscient qu'elle ne l'acceptera pas aussi facilement.

Mais elle se détend dans les draps et s'autorise même un petit sourire. Elle n'a apparemment pas compris.

— La prochaine fois je te bâillonnerai, plaisante-t-elle. Ça sera plus simple.

Non, elle n'a pas du tout compris. Je fous ma cravate dans ma poche et ne me donne pas la peine de fermer tous les boutons de la chemise.

— Il n'y aura pas de prochaine fois, Ricka. C'est terminé. Ça aurait dû l'être depuis longtemps.

Son sourire s'amenuise, ses sourcils blancs-dorés se froncent, son regard s'assombrit et ses lèvres se raidissent au point de ne former qu'une ligne venimeuse.

Là.

Elle a compris.

Elle sors du lit sur le champ, se fichant pas mal de m'offrir le spectacle de sa nudité.

— Tu te fous de moi, Lawrence Caxt ?

— Non.

Elle serre les poings et je devine d'ores et déjà ce qui va passer. Elle va tout envoyer valser à travers la pièce, se lancer sur moi toutes griffes dehors, m'affubler de noms d'oiseaux et...

Une crème de visage passe tout près de ma tête que j'ai tout juste eu le temps d'incliner.

Qu'est-ce que je disais ?

Elle s'empare d'un vase de chambre et bien que le spectacle soit très divertissant, je prends la direction de la porte.

Sentant que je lui échappe, elle abrège la première étape pour une combinaison de la deuxième et de la troisième.

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