Chapitre 49 : Dans l'excitation du risque...

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~•°•PDV de MJ•°•~



Pourquoi j'y arrive pas ?

Ses mains parcourent frénétiquement mon corps, aussi avides que sa langue qui me séduit dans ce baiser étourdissant. Je tente moellement de le repousser mais un souffle érotique m'échappe lorsque sa paume glisse en dessous du top pour empoigner le galbe de mon sein. Il ne prend pas autant de gants que la veille et mon attitude aguicheuse de tout à l'heure doit y être pour quelque chose.

— Larry..., on ne peut pas faire ça i...

Il me fait à nouveau taire d'un baiser qui me liquéfie dans ces bras.

Bon Dieu, pourquoi je n'arrive pas à lui résister ?

Ses gestes traduisent son impatience alors qu'il crochete l'une de mes jambes à ses hanches qui ne cessent de venir à la rencontre des miennes dans une danse fiévreuse. Il va me rendre folle. Lorsqu'il tente de glisser sa seconde main à l'intérieur, je le retiens in extremis.

— Tu cherches à péter les coutures ou quoi ?

— On s'en fout. C'est pas comme si tu allais la mettre demain.

J'aggripe ses cheveux pour forcer nos regards afin qu'il voit à quel point je suis sérieuse.

— Qu'on soit bien clair, Caxt. Petit ami ou non, tu n'auras JAMAIS ton mot à dire sur ce que j'ai le droit de porter comme foutues fringues. Même si tu le demandes gentiment.

— T'es drôle, Jeanne. 

Je manque de flancher devant ses fossettes et je n'arrive toujours pas à décider si j'ai envie de les embrasser ou de les mordre.

— Je suis sérieuse, je ne...

Le gémissement qui s'en suit lorsqu'il m'interrompt d'un coup brutal du bassin m'ôte toute crédibilité. Ses lèvres viennent caresser ma gorge, pile à l'endroit où j'ai l'impression que mon souffle s'est bloqué, et ses mots s'impriment dans mon esprit lorsqu'il susurre contre ma peau.

— Ne me parle pas de ce que j'ai le droit de faire ou non alors que tu viens de passer la putain de dernière heure à allumer mon cousin devant moi, gronde-t-il avant de me mordre doucement.

— Fais pas comme si tu n'avais pas profité du spectacle.

Il relève la tête pour m'offrir son sempiternel sourire de mauvais garçon. Ses doigts glissent sournoisement dans mon dos et je n'ai pas le temps de l'arrêter avant qu'il ne tire brusquement sur la tirette. Les creux dans ses joues se font plus profonds lorsqu'il fait glisser les bretelles sans perdre une seconde. Le résultat est immédiat, le haut de ma tenue me tombe sur les hanches et ses yeux se retrouvent aussitôt aimantés à une partie bien précise de mon anatomie.

— Bordel...

Je tente de me cacher de mes bras mais il est beaucoup plus rapide. D'une main, il maintient aussitôt mes poignets prisonniers au-dessus de ma tête et ce connard ne se gêne pas pour profiter de la scène. Il me regarde comme si le dîner venait d'être servi et qu'il savait exactement par quel plat il allait commencer. Ce regard, il me gêne autant qu'il m'attise. Il me fait désirer son toucher à un point révoltant. Est-ce que je suis cinglée ?

Peut-être. Mais qu'on ne compte pas sur moi pour l'avouer.

— Tu saignes du nez, pervers.

Il rigole et sans quitter ma poitrine des yeux, il glisse sournoisement sa seconde main sous la jupe retroussée par notre position. Son masque amusé se fendille alors un peu lorsque ses doigts rencontrent mon intimité et je me réjouirais du grognement qui lui échappe si je n'étais pas moi même aux prises d'une tension qui me dépasse.

AtomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant