Chapitre 41 : Dans la sensualité d'une promesse...

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~•°•~Bon... En temps normal avec ce titre, on sait tous à quoi s'attendre comme chapitre, mais pour cette fois, je préviens quand même. Dooonc : présence de scène sexuelle détaillée, langage grossier. Liberté de lire en diagonale ou même de sauter la scène si vous le souhaitez (vous inquiétez pas, aucun secret de la Récolte ne sera dévoilé pendant qu'ils font leurs petites affaires)

Voilaaaaaaaaa.... Je pense que c'est très clair.

Bonne lecture. 😘😘 ~•°•~

~•°•PDV de Jeanne•°•~

Deux heures plus tard nous sommes obligés de le réveiller lorsque Larry se gare dans l'allée devant l'hôpital de son oncle.

— Hey mec, si tu veux aller aux toilettes c'est le moment.

Il relève la tête de mon sac qui lui sert d'oreiller et dès qu'il voit les murs blancs et bleus de Epicure, il refourre son visage dans son oreiller de fortune.

— Pas ça. Allez-y ! J'y mets pas les pieds moi.

Larry et moi nous lançons un regard qui en dit long.

Tu parles qu'il a eu sa part d'hosto.

— Tu viens ? me demande Larry en descendant.

Je hoche la tête et le suis à l'intérieur. La route a été plus longue que prévue à cause d'un accident de circulation qui a bloqué la voie principale. Nous avons dû prendre des détours ne me permettant pas de voir grand chose de la capitale mise à part les petites campagnes en périphérie.

Le soir est déjà tombé sur la ville, et honnêtement je suis trop crevée pour admirer la beauté des alentours. Larry m'a promis que demain nous ferons du tourisme et je me raccroche à cette idée lorsque nous ressortons de l'hôpital quelques minutes plus tard, avec les clefs de la résidence.

— Du coup, il dort où, ton oncle ?

— Il ne reste pratiquement jamais dans sa maison. L'hôpital dispose d'appartements pour les médecins et il préfère rester au plus près de ses patients. Ce type vit pour son métier.

Cela me surprend car si je m'attendais à voir un vieux chauve en blouse défraîchie, j'ai finalement fait face à un Adonis en uniforme bleu et armé d'un stéthoscope sexy au cou.

Ne me demandez pas comment un stéthoscope peut être sexy. Demandez vous plutôt pourquoi un chirurgien talentueux, riche, beau gosse et d'une vingtaine d'années ne passe pas sa vie à être ce qu'il est censé être : un bourreau des coeurs ?

Pour ma défense, ce n'est pas moi qui parle mais mon manque de sommeil.

— Il est sorti, finalement, commente Larry lorsqu'on voit Carl entrain de se dégourdir les jambes devant les pavés de l'hôpital — la chandelle toujours en main.

C'est quoi son problème avec ça ?

Son regard est fixé sur une voiture qui s'éloigne, et ses sourcils froncés nous interpellent.

— Un problème ? Je lui demande.

— Je viens de voir une fille. De profil elle ressemblait grave à Camille. Elle discutait avec ce médecin et il se sont donnés rendez-vous pour une prochaine intervention.

Il nous montre du doigt un homme qui s'éloigne vers les portes de l'hôpital, remplissant bien les cases chauves et blouses défraîchies, lui.

Larry prend place derrière le volant et nous invite à nous installer aussi.

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