EPILOGUE 2

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2 ans plus tard

Ethan

Je suis le plus heureux des hommes. Et j'ai envie de le hurler au monde entier. Je reviens dans la chambre après avoir pris ma douche. Une serviette autour de la taille, une autre dans les mains pour finir de sécher mes cheveux, je ne peux m'empêcher de l'admirer. Allongée sur le ventre, le drap s'arrêtant sur ses fesses, je peux admirer le dernier tatouage qu'elle s'est fait faire l'année dernière. Juste dans le creux de ses reins, je peux lire mon prénom, entouré de flammes. Elle m'a expliqué que les flammes représentaient la passion qu'elle avait pour moi. Et à chaque fois que je pose mes yeux dessus, je n'ai qu'une envie, poser mes lèvres dessus et lui faire l'amour.

Bordel ! Je l'aime un peu plus chaque jour. Et je ne pourrai jamais en aimer une autre.

Je l'ai su il y a deux ans, lors du mariage de Luca. Quand je l'ai vu arriver dans sa magnifique robe orange, ses longs cheveux cascadant dans son dos. Putain ! Je n'avais qu'une envie, c'était de l'emmener loin de cette cérémonie et de l'embrasser à en perdre mon souffle. Au lieu de ça, il a fallu attendre la fin de la cérémonie pour l'approcher et enfin effleurer sa peau.

***

Je n'ai rien écouté. Je n'ai pas arrêté de tenter de capter ses yeux que j'aime tant. Quand je l'ai aperçu juste après Stacy, j'ai cru rêver. Mais quand j'ai entendu Luca marmonner avec soulagement un "elle est là", j'ai compris que ce n'était pas un rêve. Pourtant, la voir sur ses talons et en robe, j'ai vraiment cru à un rêve. Un putain de rêve érotique ! Et maintenant que je suis à l'étroit dans mon costard, je sens que cette cérémonie va être bien trop longue. Par contre, il va falloir que j'ai une conversation avec Sara et ma frangine. Parce qu'elles étaient forcément au courant du retour de Val. Lorsque j'avais demandé qui serait ma cavalière de fin de cérémonie, Sara m'avait répondu qu'il s'agissait d'une de ses collègues, non-célibataire, pour ne pas qu'elle s'imagine pouvoir me mettre la main dessus.

Toujours en admiration sur les courbes de la femme que j'aime, c'est à peine si je vois les mariés partir main dans la main. C'est Will, qui en passant à mes côtés, me demande de revenir dans la réalité. Je le suis et me place devant l'autel, pour attendre Val. Sans me quitter du regard, elle s'approche et prend mon bras.

Boum.

Putain, que c'est bon de revivre ! Si nous n'étions pas le centre d'intérêt de tous les regards, je la prendrais dans mes bras pour l'emmener le plus loin possible d'ici. Je la garderai dans une chambre pour lui faire comprendre à quel point elle m'a manqué. Mais à la place, nous marchons calmement et retrouvons les mariés. A peine est-on arrivé, que Luca se jette dans les bras de sa sœur.

— Val ! Que c'est bon de t'avoir ici, aujourd'hui ! Mais tu es arrivée quand ?

— Hier soir, répond-elle en me jetant un coup d'œil. Je suis allée chez Alysson. Je voulais te... vous faire la surprise.

— C'est le plus beau cadeau de mariage que tu pouvais me faire. Et dans cette robe, tu es... waouh ! Il n'y a pas de mot !

— Superbe, magnifique, extraordinaire, splendide... je peux encore en trouver d'autres, dis-je en lui prenant une main. On peut discuter deux minutes ?

— Je te suis, répond-elle.

— N'oubliez pas qu'il y a les photos à faire. Et que moi aussi, je veux profiter de ma sœur. Ne soyez pas trop longs, nous dit Luca en souriant.

Nous nous faufilons à travers les invités pour rejoindre la salle de billard, que j'avais repéré lorsque j'ai visité les lieux avec les mariés. J'ouvre la porte de la pièce et invite Valentina à y entrer, avant de la suivre. Je referme la porte, la verrouille et m'appuie dessus. Valentina observe la pièce avant de se retourner vers moi. Elle semble plus forte, plus sûre d'elle encore.

La vengeance de ValentinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant