XXVII-Las Vegas

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36°07'16

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36°07'16.0"N 115°10'11.7"W
Pella direction Las Vegas
Samedi 24 janvier

—Mu... He ho A-Mu, réveille toi.

Je suis bien entre ses bras. C'est beaucoup plus agréable que partout ailleurs. Je serais tentée de ne pas l'écouter, d'enfouir la tête encore davantage dans son torse. Mais Il m'écarte déjà et réessaye de me sortir des limbes.

—A-Mu, on a un avion à prendre.

—Mhh...

—Tu comptes me baver dessus encore longtemps ?

—Mmh, Ouai.

Il rit et me repousse vraiment cette fois. Son odeur disparaît, une vive lumière entre dans la chambre d'hôtel quand il ouvre les rideaux. Il me lance des affaires propres de ma valise, s'habille et disparaît dans la salle de bain.

Je me lève. On doit faire environ trois heures d'avion jusque Vegas, trouver un de ses contacts pour nous refiler de fausses identités et prendre une suite dans l'hôtel des irlandais.

J'ai un mauvais pressentiment. Notre plan, comme d'habitude, ne tient pas la route. Je ne vois pas comment on pourrait trouver un indice dans un établissement aussi grand que le Venitian Hotel et cela, en s'efforçant en plus de cacher notre identité.

J'ai réfléchis un long moment à ce problème hier soir mais aucune solution ne se profile à l'horizon. Ou alors j'en ai une, mais c'est du pile ou face.

Jason sort de la salle de bain. J'y entre et me prépare en vitesse. Une fois tous les deux sortis, nous prenons un taxi jusqu'à l'aéroport municipal où nous attend le jet privé.

L'équipage est le même que la dernière fois. La mère de Jason lui a donné son avion pour ne pas être tracé par ses rivaux ou alliés. Même les services fédéraux ignorent l'affiliation de ce jet à la pègre... nous sommes vraiment incognitos.

L'hôtesse nous demande si nous voulons boire quelque chose. Je lui commande un café. Jason fait de même. Elle n'ose pas repartir tout de suite. Un sourcil inquisiteur de son patron lui fait avouer.

—Votre mère. Madame Ortega... a un message à vous faire passer.

—Ce n'est pas le pilote qui est chargé des messages habituellement ? la questionne Jason.

—Non, pas cette fois. Elle vous souhaite de bonne... fiançailles. Elle a appris pour vous et mademoiselle...

—Smith, mademoiselle Smith.

—Elle a appris pour vous et mademoiselle Smith. Elle a hâte de rencontrer sa future belle fille.

Jason sourit, l'hôtesse nous abandonne pour aller chercher les cafés. Elle revient quelques instants plus tard. Encore une fois, elle n'ose pas repartir. Je bois lentement mon café, le cubain à côté fait un cul sec et apostrophe la serveuse.

Fated to hate (T.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant