La légende rapporte que gardée par un dragon, une toison faite d'or reposait sur les terres lointaines derrière la mer.
Elle dit que la princesse de ce royaume perdu était une magicienne et qu'elle tomba un jour amoureuse de l'homme venu voler le t...
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"Tu as pris dix sept ans aujourd'hui shén. Je ne pensais pas faire un pause aussi longue dans les enregistrements mais je n'ai pas réussi à continuer. Tu sais aussi bien que moi que ces dernières années ont été difficiles.
Je cale une main à l'arrière de ma tête sur le pare brise pour ne plus reculer sur la taule glissante du capot.
—Bah mon ange ? Les dernières années ont été difficiles ? se moque Jason. Et maintenant que je prends bien soin de toi ça va mieux ?
—Mmh. Haaa, Jason !
Les suspensions de la voiture grincent à chacun de ses coups de rein. Mes jambes à l'arrière de son bassin le forcent à les accentuer.
—Le dernier indice était sans aucun doute le plus difficile. Je me souviens de tes réactions quand je te racontais ces histoires sordides. Tu étais scandalisée A-Mu.
Une plainte m'échappe une nouvelle fois. J'essaye de la réprimer, je n'aime pas l'idée de gémir tout mon soul alors que la voix de mon père est juste à côté.
—C'est lui qui devrait être scandalisé, glousse Jason qui profite de l'occasion pour faire payer à mon père toute la rancoeur qu'il lui cultive depuis des semaines. S'il savait comment je prend sa petite chérie maintenant...
—Mmmmh... tais-toi.
—Mais c'est l'histoire de ce pays, et c'est vrai qu'il faut composer avec notre passé, même si j'aimerais mieux tout brûler pour repartir sur des bases saines, loin de l'horreur originelle...
La respiration de Jason s'accélère. Soit il n'aime pas que je lui donne des ordres, soit il est piqué d'un élan de haine contre mon père qui continue sa manipulation à distance. Soit...
Mon coeur bat la tachycardie. J'enlace sa nuque et embrasse son cou, souligne de ma bouche le bas de sa mâchoire, remonte vers ses lèvres, lui mordille celle du bas.
—Tu as pour la première fois abordé le sujet de ton départ ce matin. Tu n'imagines pas à quel point j'étais dévasté. On a toujours du mal à voir nos enfants partir, avec cette chasse à l'homme qui dure depuis des années, je ne m'étais pas figuré vous voir grandir et prendre votre indépendance toi et ton frère. Mais je dois bientôt m'y résoudre.
—A-Mu... geint-il quand mes parois se resserrent autour de lui.
—Jasooon... Plus fort!
Il écarte le téléphone, échange nos places pour s'assoir sur le capot et me poser à califourchon sur lui.
—Au diable ton père. Pourquoi c'est aussi bon quand je le fais avec toi ?
Sa tête s'enfouie dans mon cou qu'il hume en même temps qu'il m'entoure de ses bras musclés. Son sexe me remplit en entier, si parfaitement qu'on pourrait le croire fait pour moi.
