L'Ordre de Sade 3
N'étant pas arrivé à ce point de perversion qui habitait le Marquis, il ne garda de ses lectures que ce qui pouvait amener le plaisir sous une autre forme.... autre que celle que connaissait ses contemporains. Il apprécia néanmoins tout ce qui concernait la douleur, le plaisir dans la douleur, aller au bout de ses limites, s'apprendre, se comprendre, se déchiffrer, chercher l'apothéose tout en jouissant de ses vices. Discrètement, il commença une petite enquête sur les personnes de son entourage. Interrogeant dans des discussions bénignes. Introduisant dans des conversations des mots spécifiques pour voir les réactions et selon les réponses réinvitait les individus. Il réussit par réunir un petit cheptel d'hommes avec des idées bien reçues sur le sexe. Il avança à petit pas, discrètement ne voulant pas être dénoncé pour actes illégaux. Puis tout alla très vite. Tous se retrouvaient chaque mois chez lui et au fil des années, l'Ordre de Sade prit de l'importance, fut connu de certains privilégiés qui après avoir montré "patte plus que blanche" venaient se défouler en extériorisant leurs penchants déviants.
Les femmes moins nombreuses au départ vinrent agrandir le groupe. Elles étaient selon leur demande soumises ou esclaves, servaient de défouloir, de pompes à foutre comme les appelaient certains, quelques unes désiraient dominer mais ce n'étaient pas la plus grande majorité, pourtant avec le temps ils se rendirent compte que les dominantes étaient un poil plus cruelles que les hommes ce qui ne fut pas pour déplaire.
Celle qui se soumettait arrivait avec la personne accompagnatrice qui la remettait entre les mains de deux hommes puis était dirigée sur une aile spécifique de la bâtisse où ces deux hommes étaient chargés de la déshabiller. Nue, on la descendait dans le sous sol les yeux bandés les mains attachées dans le dos. On lui avait bien fait comprendre qu'elle ne s'appartenait plus, qu'elle devait se laisser faire. Ne devait émettre aucune résistance.
Elle était amenée au milieu d'un grand espace vouté, cave immense transformée pour l'occasion avec un autel bizarre d'où sortaient des étriers métalliques. Les ombres encapuchonnées, statufiées ne perdaient pas une miette de ce qui se passait. Elle était ensuite poussée doucement jusqu'à l'endroit où elle allait être allongée. Arrivée à quelques mètres, l'ordre lui était donné de s'arrêter. Après lui avoir déliée les mains elle devait les mettre sur la tête, écarter les jambe et attendre.
Une personne était alors désignée pour vérifier si elle mouillait, signe de son excitation. Ses seins étaient palpés, malaxés, ses tétons pincés.
"Ses seins sont ils durs ? "
"Oui grand Maître, les tétons pointent, les seins sont lourds".
"Vérifiez sa chatte, il faut qu'elle mouille, beaucoup"
"Bien Grand Maître".
Et tout ça au rythme d'une musique qui envahissait l'espace, absorbée par les murs qui la renvoyait pour rebondir sur les corps qui s'en imprégnaient, ce qui les mettaient dans une sorte de transe lubrique.
A ce moment de la représentation, un homme s'agenouillait devant la future soumise ou esclave.
"Ecarte les jambes montre moi ton con femelle".
Tout résidait dans les actes mais le langage était choisit pour bien lui faire comprendre qu'elle n'avait plus de droits. Elle avait choisit. Elle devait se soumettre et obéir. Elle n'était plus rien. Elle avait laissée derrière elle tout ce qui faisait d'elle une personne. Elle s'était offerte, elle allait être utilisée.
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La pianiste
Actionelle joue du piano dans le bar de Nick son beau père jusqu'au jour où..... Il arrive sur sa moto.....et où elle disparait....