La pianiste 33

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Dire ce qu'elle ressentait à ce moment là. Difficile voir même impossible.

Elle était terrorisée, elle tremblait autant de peur que de froid pourtant la température n'était pas particulièrement basse dans cette immense salle. Mais dans sa tête c'était le chaos. Le pire était entre ses cuisses, son sexe pulsait, chauffait, avait des spasmes, elle sentait que son bas ventre était embrasé alors que sa tête restait froide et lui hurlait de fuir. Elle sentait qu'elle avait envie de se laisser couler entre leurs mains et de les laisser faire ce qu'ils voulaient d'elle et en même temps de prendre ses jambes à son coup et de courir le plus loin possible. De plus la présence de ce qu'ils lui avaient fourré dans son anus n'était pas pour arranger les choses. La sensation était......elle n'aurait su dire, étant donné que c'était la première fois qu'on lui introduisait un objet dans cet orifice.

Son corps était devenu un volcan, son sang bouillonnait dans ses veines, pour un peu elle se serait jetée à leurs pieds pour qu'ils la prennent comme une chienne, c'était une véritable torture. Ses lèvres intimes étaient gonflées, elle en aurait gémit d'impatience tant le plaisir s'imprégnait en elle. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas naturel. Ce n'était pas elle. Elle n'avait pas ce tempérament de feu, en temps ordinaire elle était calme. L'homme derrière elle, posa une main sur son épaule et la chaleur de sa paume la fit tressaillir, tous s'arrêtèrent. Les deux filles à ses côtés se figèrent, pas un cil ne bougeait, elles furent débarrassées de leur bâillon qui furent extirpés de leur bouche sans aucune brutalité, elles avaient le menton trempé de leur salive mais ne firent aucun geste pour essuyer, elles étaient simplement statufiées, statuts humaines sans plus aucune réaction. Elle pensa qu'il allait en être de même avec elle mais déchanta vite quand elle s'aperçut qu'il ne s'occupait pas d'elle. L'objet de torture ne lui fut pas enlevé. Elle soupira.

Ses mains furent déliées..

."A quatre pattes".

Que faire, obéir, ne pas obéir, mais qu'adviendra-t-il après ? une punition...sans aucun doute et pas des plus tendre, elle ploya les genoux et se positionna comme il lui était demandé. Furtivement  elle jeta un coup d'oeil sur les alentours. C'était une grande salle ou une espèce de cave immense avec un plafond vouté. Où pouvait on trouver ce genre d'endroit.

L'homme  tira sur la laisse, elle résista un peu. Il tira plus brutalement et elle partit en avant, elle évita de justesse le contact de son visage avec le sol, pendant ce temps les deux filles étaient allées s'agenouiller de chaque côté d'un grand siège où était assis un homme qui la regardait, un coude sur le bras du fauteuil, le menton nonchalamment posé sur son pouce le nez sur son index, son regard ne reflétait aucune empathie, il était ce qu'il y avait de plus froid mais dégageait une puissance à vous mettre mal à l'aise.

Elle tentait bien d'avoir l'air fier, de lui envoyer le message " vous ne me faites pas peur", peine perdue elle tremblait tellement à l'intérieur d'elle même que ses bras ne tenaient plus en place et menaçaient de  lâcher.

Les yeux qui la regardaient était d'un noir absolu, elle redoutait le moment où il allait ouvrir la bouche pour donner un ordre, elle s'attendait au pire.

"A-t-elle un nom ? "

"Non, Monseigneur, on a pas jugé cela nécessaire"."

"Sera-t-elle prête".

"Oui Monseigneur nous avons commencé le dressage avec l'isolement, s'en suit l'excitation permanente, nous allons l'éduquer pour qu'elle devienne une pute à luxure totale".


La pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant