La pianiste 34

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"Très bien, pas de jouissance, manipulation, excitation tous les jours sans répit, elle ne doit plus penser par elle même, pour elle même, le plaisir doit devenir son obsession, il faut qu'elle soit prête à tous les recevoir".

"Oui Monseigneur, soyez certain que tout sera fait selon vos désirs".

"Elle est très belle, cela va être un moment magnifique, un moment inoubliable".

"L'onguent qu'un de nos frères a préparé à l'air de se montrer efficace, son corps réagit, nous en avons imprégné le plug qu'elle a dans le cul,  elle va être caressée dans quelques instants avec une autre dose et ce que nous mettons dans sa nourriture devrait aussi la rendre docile".

Elle écoutait l'esprit encore ouvert à tout ce qui se passait autour d'elle et elle venait de comprendre que cela n'allait pas durer, elle n'en avait plus pour très longtemps avant de sombrer dans le bourbier malsain qu'ils lui avaient préparé, avant qu'ils ne corrompent son corps.

L'homme du trône se leva, s'avança, il n'était vêtu que d'un jean's noir, était pied nu, il s'agenouilla devant elle, souleva son menton,  la scruta sans rien dire. Elle  n'eut qu'une envie à ce moment le tuer de ses propres mains, elle qui n'était pas méchante se sentait des envies de massacre.

"Ordure" essaya-t-elle de hurler mais le bâillon la rappela à l'ordre. Sa langue effleura  les piques. iL  ne voulait pas qu'elle jouisse, cela tombait bien,  elle non plus, elle ne voulait pas se donner en spectacle devant eux. Il fallait qu'elle se concentre sur son corps qui pouvait exploser de plaisir à tout moment et qu'elle lui interdise d'obéir à leurs ordres.

Il lui sourit de ce sourire sans âme, sans bienveillance, lui caressa la joue, essuya la salive qui coulait sur sa peau.

"Je serai ton premier et je t'offrirai à la multitude, tu devrais être fière d'avoir été choisie, cela veut dire que tu es la plus pure mais aussi la plus belle, la plus excitante, tu vas devenir notre chienne et tu sera immoler sur l'autel le soir de la pleine lune".

A ces mots elle ouvrit grand les yeux, une plainte remonta sa gorge et elle recula en tirant sur la laisse qui la retenait prisonnière.

"N'aie crainte nous n'iront pas jusqu'à te prendre ta vie, non, nous allons prendre ton âme, ton esprit, ton essence et tu accepteras".

Elle secoua la tête ce qui les fit sourire de plus belle.

"Ah Ce magnifique sentiment de rébellion qui te rend irrésistible mais dans quelques heures il n'existera plus, tu n'aura qu'une envie ouvrir tes cuisses à la vue de tous, nous offrir ce joyau que tu caches entre tes plis, faire couler ce nectar à l'odeur si particulière que nous lècherons avec plaisir,nous nous énivrerons de tes jus, regarde tu dégoulines déjà rien qu'à entendre mes paroles, tes orifices seront comblés, tous tes trous  seront remplis comme jamais ils ne l'ont été, tu es celle qui a été désignée, celle qui a été choisie pour ne plus être qu'un corps que nous allons souiller, nous allons tous te prendre, te retourner, nous allons faire de ton corps sublime notre terrain de jeux, tu vas être offerte à tous nos frères."

Fou, cinglé, attrapé par on ne sait quel microbe, il lui jetait ses mots à la figure pensant lui faire accepter toute cette débilité. Pensant que c'était peut être aussi son désir. Elle avait envie de l'atomiser, de faire du mal, envie de le faire disparaitre de la surface de la terre mais aussi envie de le supplier de la prendre là sur la pierre froide de cet horrible endroit, envie d'être pénétrée par tous ses trous comme il disait, envie d'être malmenée, traitée comme la chienne qu'ils voulaient qu'elle devienne, tout partait en vrac dans sa tête et ce que disait l'abruti en face d'elle n'arrangeait pas les choses.

Elle secoua la tête, espérant se remettre les idées en place, cet enfoiré était aussi beau que cinglé et tout se qu'il disait faisait mouche et atteignait sa cible.

"Ange pensa-t-elle, où es tu" ?



La pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant