La pianiste 48

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Ils avançaient à la lueur de leurs torches qui éclairaient les murs épais, quelques toiles d'araignée trainaient ici et là. Pas un bruit ne filtrait au travers des blocs de pierre, le tunnel était sinistre.

"Putain fallait être cinglé pour circuler là dedans, à quoi leur servait ces corridors"?

" A s'échapper, à sauver leur peau, leurs familles durant les guerres, à circuler d'un lieu à l'autre".

"Et vous pensez sérieusement qu'ils ont pu passer par ici, j'ai plutôt l'impression qu'il y a des années que cet endroit n'a pas été fréquenté".

"Mais fermez vos gueules, bordel, vous n'entendez pas les échos, vous voulez leur signalez notre présence".

Ils continuèrent à avancer en silence. Ils finirent par déboucher dans une salle immense au plafond vouté.


 Un fauteuil. Imposant, gigantesque, le dossier remontant très haut, les pieds épais se terminant par d'immenses griffes. Sur cet espèce de trône  un homme siège simplement vêtu d'un jean usé aux genoux.De  part et d'autre de ce personnage   se tient  une dizaine d'hommes qui attendent tête baissée. Il se tient droit, les avant bras sur les accoudoirs.

"Vous savez ce que vous avez à faire lors de la cérémonie ".

"Oui Grand Prêtre".

"Pas de drogue dans son alimentation à partir de ce soir, je ne veux pas d'une zombie mais de quelqu'un qui réagisse".

"Mais elle risque de poser problème".

"Si vous avez bien suivit mes consignes, l'isolement, le silence, et le traitement médicamenteux devrait suffire à la rendre docile mais pour les derniers moments je veux qu'elle ait une attitude d'être humain et pas de poupée gonflable".

"Bien Grand Prêtre".

 Albane ouvrit les yeux, elle avait l'impression de se réveiller d'un long sommeil, paniquée elle essaya de se redresser. Elle  émergeait. Mais  où était elle passée tout ce temps, tout était confus dans sa tête, tout n'était que brouillard.Que faisait elle dans ce lieu. Elle regarda autour d'elle et s'aperçut que son champs de vision était limité, normal, elle était attachée en étoile de mer aux montant du lit sur lequel on l'avait installée. Mais pourquoi était elle là.Depuis combien de temps.Sa tête retomba sur le matelas, ses yeux papillonnaient, toutes ces questions lui donnaient envie de vomir.

"Ça y es la belle au bois dormant est réveillée."

La voix blessa ses tympans. Il  y avait si longtemps qu'elle n'avait plus entendue de sons. Elle trouvait cela horrible. Une main caressa son corps, ne se gêna pas pour malaxer ses seins.

"Vas y doucement tu sais qu'il n'aimerait pas te voir faire ça".

"Ouai la chair fraîche pour lui seulement, j'espère qu'il nous en laissera un morceau".

"Pour le moment il faut la surveiller, sans les médocs je ne sais pas comment elle va réagir , elle risque de passer un sale moment".

La main continuait ses effleurements.

"Regarde moi ça, je n'aurai jamais cru que la petite pianiste cachait de si jolies choses sous ses dessous".

"Bah ce n'est qu'une chatte comme les autres".

"Parle pour toi, moi je la trouve appétissante, regarde moi ce petit rosée tout frais , ce n'est pas beau ça".

Et d'écarter les lèvres de son sexe pour montrer à son compère de quoi il parlait.

"Si on s'amuse un peu, il ne le saura pas".

"Les caméras crétins tu crois qu'elles sont là pour faire jolies".

"Pas fou j'ai débranché celle ci , tiens écartes lui les cuisses je vais m'occuper de son petit bouton, elle devrait se laisser aller avec tout ce qu'on lui a fait avaler".

"Ok mais magne toi je n'ai pas envie de finir avec une balle dans la tête"



La pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant