La pianiste 41

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Etait ce le jour, était ce la nuit. Pour elle tout cela n'avait plus d'importance. Elle n'avait plus besoin de fermer les yeux. On lui avait mis un bandeau où elle ne voyait plus que le reflet des flashs psychédéliques que lui envoyaient les drogues ingurgitées. ce n'était pas violent, à intervalles presque régulier, cela vous hypnotisait, vous faisait tomber dans des moments de flottements intenses qui masquaient la réalité dans laquelle vous étiez.Elle baignait depuis des jours dans un courant voluptueux qui l'enveloppait de la racine de ses cheveux jusqu'à la pointe de ses orteils.

Elle flottait dans l'espace. Elle ondulait parmi les étoiles. Elle était bien. Son corps était devenu léger. Les fourmillements habituels avaient disparu, remplacés par une chaleur constante qui parcourait chaque veine, chaque muscle, chaque tendon, elle la sentait sur ses os, sa chevelure. Son entrejambe était sur le point d'accepter tout ce que l'on pourrait insérer à l'intérieur d'elle. Elle avait été légèrement fisté sur l'arrière  pour voir sa réaction, elle avait d'elle même écarter les fesses. Mise sur le ventre, les jambes bien remontées presque dans la position grenouille son anus avait été fouillé sous le regard imperturbable du Grand Prêtre qui avait personnellement introduit la moitié de sa main après que ses disciples l'ai bien dilatée. Elle ne bougeait plus, ne se rebellait plus, elle gémissait doucement de plaisir quand des doigts la frôlaient.

"Un beau petit lot, Grand Prêtre, je pense que nos disciples vont apprécier, pour la défloration, allez vous la faire avec votre membre ou avec un accessoire".

"Elle sera déflorer à brut, c'est à dire que vous aller me trouver une branche et la tailler en la laissant le plus naturel possible, je veux qu'elle sente qu'elle est offerte à la nature, elle sera ouverte devant et derrière en même temps, puis vous apporterez le" bélier" qui la dilatera comme jamais elle n'aurait pensé l'être pour  être prise par deux hommes en même temps dans sa chatte , après ça, elle sera jetée aux lions et ils en feront ce qu'ils voudront, mais tout le premier acte doit rester solennel, notre commanditaire sera l'heureux élu et je serais le second, accélérez les dilations au maximum"

"Bien Grand Prêtre, je vais donné les consignes pour accélérer les dilations".

On la nourrissait comme un bébé. On s'occupait d'elle comme d'un enfant qui n'a plus la capacité de le faire lui même.Elle  n'avait plus de consistance physique. Son corps était bien entretenu comme on entretient une belle carrosserie, ses orifices étaient souvent inspectés, toujours lubrifiés, elle était continuellement amenée au bord de l'orgasme pour constater si elle mouillait bien. Son sexe était toujours en demande. L'onguent était étalé tous les jours sur ses belles lèvres gonflées en permanence et ceux chargés de cette tâche ne se gênaient pas pour aller quelques  fois plus loin et s'en donnaient à coeur joie sur les attouchements. Mais Albane n'était plus là, la petite pianiste avait désertée, s'en était allée loin dans un monde où elle et son piano continuait de jouer  ensemble, où elle faisait virevolter ses notes et dansait dans les bras de son père.

"Pensez vous que son vagin sera prêt à le recevoir".

"Oui grand Prêtre, il reste trois jours, nous allons la dilater plusieurs fois dans la journée, et nous introduirons un gros manche pour la nuit".

"Son cul aussi doit être bien ouvert, sa bouche doit être forcée elle aussi, mettez lui l'appareil pour habituer ses muscles à la douleur, et nous allons organiser aujourd'hui une petite séance afin de lui percer les tétons, je veux de beaux bijoux pour ses seins ainsi qu'une chaine en or qui descendra jusqu'à son clitoris qui sera percé lui aussi, dites au pierceur de se tenir prêt."

"Bien Monseigneur, tout sera fait selon vos désirs"

"Si je ne suis pas satisfait vous savez ce qui peut vous arriver".

Il aimait avoir ce pouvoir et depuis qu'il avait pris la tête de l'Ordre,  il se donnait à fond dans ce sentiment de puissance. Ils lui mangeaient tous dans la main malgré les sommes exorbitantes qu'il exigeait pour subvenir aux besoins surréalistes de leurs demandes. Il avait recruté des hommes pour le servir et pour s'occuper des "jouets" qu'ils avaient ou enlevés dans d'autres régions ou achetés sur des sites spéciaux. Il  n'était jamais en mal d'imagination, toujours à chercher ce qui pourrait les amener au paroxysme de la douleur comme du plaisir. Avec lui l'Ordre de Sade avait bien changé mettant le pouvoir et l'argent avant tout autre chose et ne reculant devant rien si la personne mettait le prix sur la table et là le prix avait été mis et les exigences respectées. Pas  facile de trouver une jeune femme qui correspondait en tous points à la description que lui avait été remise. Mais  tel un miracle, il se trouvait que dans la ville de son commanditaire habitait Albane. Mais était ce une coïncidence, un hasard, ou peut être une vengeance. Allez savoir. Il  s'en moquait du moment que les billets s'alignaient. De plus sa prisonnière était belle, très belle et chaque fois qu'il la touchait sa queue tressautait sous le tissu de son pantalon. Cette chatte offerte, ce corps inerte, cette poitrine qui se soulevait le mettait en transe, il ne pensait plus qu'à ce jour où la cérémonie terminée, il allait pouvait se délecter de ce sexe qu'il rêvait de bouffer, de lécher, de mordiller. Malgré lui ses mains se déposèrent sur l'intérieur des cuisses ouvertes, remontèrent jusqu'à le fente où perlait quelques gouttes de cyprine qu'il étala sur son pubis bombé d'un geste presque doux.

"Attention Monseigneur, il vérifiera si elle est vierge comme à chaque fois".

Mécontent d'avoir été interrompu dans son geste et d'avoir montré sa faiblesse il se tourna vers l'homme encapuchonné.

"Tu es encore là toi, va plutôt voir si tout avance comme je l'ai demandé".

L'homme fit un mouvement pour saluer.

"Bien Monseigneur"

Au moment où il se tournait pour partir un bruit de pas résonna dans la salle.

Le Grand Prêtre se retourna et sourit.

"Tiens tiens vous venez encore vérifier si elle est toujours vierge".

"Hé oui mon cher répondit l'homme en se plaçant à côté du corps d'Albane, je prends mes précautions, j'ai payé assez cher et ça dit il en caressant la peau nue de la jeune femme c'est mon chef d'oeuvre, il y a assez longtemps que je peaufine ce scénario, alors comprenez que je ne vais pas laisser d'autres mains souiller cette merveille.


La pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant