La pianiste 53

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Les questions affluent dans son cerveau mais elle est incapable d'y répondre...elle ne veut pas laisser le désespoir la submerger...elle a l'impression qu'elle vient de naître, aucun souvenir ne remonte, aussi loin qu'elle essaie de se rappeler...

Qu'a-t-elle fait hier, avant hier, il y a une heure.....qu'a-t-on fait d'elle pendant son inconscience...combien de temps a-t-elle dormit....elle bouge doucement les jambes ce qui a pour effet de réveiller brutalement une sensation entre ses cuisses..une piqure vive comme l'éclair remonte le long de son dos, fait cambrer ses reins, la fait se tendre en avant pour accentuer cette sensation pas désagréable, son sexe pulse sans qu'elle n'ai eue un geste pour l'encourager...elle tente de se concentrer sur  quelque chose là dans son esprit qui ne demande qu'à sortir mais qui reste enfouie au fond d'elle, dans un même temps son corps lui fait se poser des questions, il s'agite, s'exprime, commence à lui faire comprendre qu'il est en manque, sa peau picote, la chauffe, son sexe se contracte, elle serre les cuisses, se crispe, elle a envie de se toucher, ses orteils se raidissent sous l'intensité du plaisir qui l'envahit....elle veut jouir....elle veut qu'on la prenne....elle veut se caresser...l'envie est trop grande, trop impérieuse, cette tentation violente qui vient de prendre possession de son cerveau lui fait oublier toutes les questions qu'elle se posait....elle est mouillée, sa vulve est gonflée, ses lèvres sont sensibles, son clitoris palpite, dans la situation où elle se trouve qu'est ce qui a pu déclencher cette vague de désir qui a prit  possession de son bas ventre, elle serre les poings...se rend compte que tout ça n'est pas normal mais n'arrive pas à endiguer toute cette vague de plaisir qui coule dans ses veines...elle gémit, résiste, ce n'est pas elle du moins le pense t-elle.

Elle se laisse aller sur son matelas, écarte ses jambes au maximum, pince ses petites lèvres entre majeur et index les fait rouler tout en descendant sur cet orifice bien gourmand qui n'attend que le moment où il va pouvoir lâcher prise et enfourne deux doigts dans cet antre plus que trempé quand brusquement  la porte s'ouvre,  un homme et une femme se précipite sur elle pour lui saisir les bras et les jambes...surprise elle pousse un cri tandis qu'une petite douleur dans son cou se fait sentir....

"Arrêter le traitement et voilà le résultat, je ne comprend pas pourquoi il a stoppé net et pourquoi n'est elle pas sanglée".

"Je ne sais pas Monsieur".

La femme se fait toute petite, ce n'est pas elle la responsable mais cela n'a aucune importance pour eux, si l'idée vient  à l'homme qui l'accompagne de la punir alors elle devra se soumettre sans mot dire.


La pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant