La pianiste 22

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L'Ordre de Sade

L'Ordre de Sade 4.

L'intonation des voix s'accordait parfaitement avec le décor et l'ambiance malgré la légèreté des paroles. Gutturale, très basse, monocorde, cela donnait à l'assemblée une allure très solennelle. Tout ce qu'elle avait à faire dorénavant était d'obéir. Tout ce qui faisait d'elle une personne était oubliée. Elle  n'était plus rien que l'objet du désir de tous ces mâles qui attendaient leur tour afin d'assouvir leurs vices. Ils allaient se défouler, la défoncer, elle ne représentait rien à cet instant qu'un trou dans lequel ils allaient pouvoir astiquer leur queue.

Elles obéissaient toutes et après examen de leur chattes, toutes mouillaient abondement...

"Elle mouille beaucoup, Grand Maître, ça lui coule sur les cuisses".

"Très bien, elle est prête Messieurs à être à votre disposition, amenez là, nous allons l'utiliser".

Un des hommes se plaçait alors derrière elle, la prenait sous les aisselles tandis que l'autre la soulevait en lui prenant les genoux, elle était allongée sur la pierre froide les bras ramenés en arrière liés à un anneau les jambes placées dans les étriers métalliques. Elle  se retrouvait les fesses au bord de la surface lisse, cuisses largement ouvertes, sexe offert à la vue de tous. Un creux faisait basculer sa tête en arrière, elle n'était plus qu'un corps et  attendait le moment où elle allait être souillée, tout cela au son d'une musique montant crescendo.

Tout était sérieux, somptueux. Tous les gestes étaient étudiés. Rien n'était laissé au hasard. Tout était minutieusement préparé. Tout était sérieusement interprété, on se serait cru dans une cathédrale avec un prêtre pratiquant sa messe si il n'y avait pas eue au milieu de cette assistance cette jeune femme écartelée, les yeux bandés qui attendait une bénédiction spéciale. Aucun murmure, aucun rire, aucun mot déplacé, aucune réflexion ne venait casser cette aura de mystère qui entourait tous ces êtres. Tout était organisé autour du corps féminin et tout devait le respecter tout en le souillant des pires sévices.

La luxure portée aux nues.....

La luxure sublimisée.....

La luxure  à  son apogée.......

Ils vénéraient tout ce qui se situait entre les cuisses, adoraient cette fente qu'ils pouvaient ouvrir, fouiller, pénétrer sans interdit.. L'arrière ne restait jamais bien longtemps à l'abandon, il était déchiré, supplicié, défoncé sans aucune manière et finissait généralement fisté comme son cousin à l'avant....

ils idéalisaient le sexe féminin tout en le réduisant à l'état d'objet que l'on pouvait caresser, fouetter, lécher, souiller.

Les femmes étaient à la disposition de chacun et tout le monde y trouvait son compte. Cela durait des heures durant lesquelles la femme subissait. Cela passait par des caresses, léchouilles, pénétration de membres ou d'objet, fistage, claque,  tout y passait. Ils la lubrifiait souvent, lui injectant des liquides que son sexe rejetait pour leur plus grand bonheur. Elle gémissait, jouissait puis finissait par pleurer, supplier mais cela ne les arrêtaient pas. Quand le Grand Prêtre donnait l'ordre d'arrêter, tous se retiraient. Elle était délivrée, remise entre les mains de celles qui allaient s'occuper d'elle, la laver, la masser et le Grand Prêtre allait la voir pour lui dire qu'elle avait été une bonne salope, qu'elle avait bien servit et qu'il y aurait une prochaine fois.

L'Ordre réussit à rester secret et s'agrandit au fil des années de membres nouveaux...la débauche battait son plein mais sous couvert de cérémonies grandioses.

Des propriétés furent achetées. Il faut bien avouer que pour continuer dans tout ce faste, il fallait de l'argent , beaucoup d'argent et rien n'avance si vous n'êtes pas fortunés, donc les élus n'étaient pas de simples quidam sans titres. Une cotisation importante était demandée tous les mois. C'est ainsi que l'Ordre se développa.

Plus tard la sécurité fut encore renforcée, des mots de passe furent instaurés changés à chaque rassemblement puis avec les années le concept se durcit, les membres devinrent plus exigeants.


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