Il y a c' que nous montrons
dans la ronde des moutons.
Pour un oui, pour un nom
ce que nous affichons
comme étant le fleuron
de c' que nous tous voulons ;
Etre le plus beau des joncs
au milieu des maillonscar le quand dira-t-on,
bien que nous nous en cachions,
reste au d' ssus des frontons
comme étant la notion
de toutes les bonnes raisons,
puisque sans concession
il n'est pas d'autre façon
si ce n'est d'être ce qu'ils sont,et il y a c'que nous sommes
au fond de notre personne
sans plus aucun barnum,
sans plus de décorum.
Juste ce qui nous fait homme,
loin du moindre podium
et d'un quelconque quantum.S'affranchir des regards,
s'apprivoiser sans fard
pour qu'enfin tôt ou tard,
nous vivions sans rempart,
non plus pour la plupart
mais pour soi, sans écart.
se méfier des miroirs
pour ne plus s'laisser avoir.Ignorer les flatteries
et toutes les flagorneries,
le chemin des duperies
qui vous laissera meurtris,
le coeur et l'âme trahis
par des langues dites amies
qui s'révèlent être menteries,
être celles ennemis.Il n'est pas de meilleure voie
que celles de votre choix
même si personne n'y croit,
qu' ce n'est pas vraiment ça.
La chose que l'on se doit
c'est s' rappeler qu'en tous cas
et ce en toute bonne foi,
rien n'a d' valeur que soi.
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Des petits riens pour un tout
PoetryAu fil du temps, la vie vient à vous... Du beau à l'innommable, nous nous confrontons à elle, puis reste ce que nous en faisons.