On s'habitue à tout.
On s'accomode de tout
pourvu qu'on soit debout.
Le voisin après tout,
qu'il soit sur les genoux
naviguant dans la boue
sans espoir de redoux,
avouons-le, on s'en fout.Que ceci est triste !
Au sein des pessimistes
ou ceux des complotistes
plus savants qu'un légiste,
bien moins sots qu'les scientistes
mais tous en haut des listes,
se disant humanistes,
pas du tout égoïstes.Tous ces intélligeants,
génies outrecuidants
à l'humour détergent
et pour rien suffisant.
Ces " y a qu'à " méprisants,
" il faut " peu reluisants,
rabaissant les sachants
à des ânes malveillants,ref'ront leur idéal
dans les fièvres du Mescal
ou autres vapeurs plus pâles
des fumées si spéciales,
pas tout à fait légales
mais surtout sans égales,
en criant aux sérails
qu'il y aura des médailles.Et virevolte le virus
infestant nos rhésus.
Le droit devient lapsus,
distribué en bonus.
Un numérus clausus
se moquant de nos laïus
qui en faut consensus
nous tue au terminus.
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Des petits riens pour un tout
PoetryAu fil du temps, la vie vient à vous... Du beau à l'innommable, nous nous confrontons à elle, puis reste ce que nous en faisons.