Il est certaines semailles
poussant dans la pierraille.
La fumure du bétail
recherchant un bercail.
Le ventail d'un vitrail
ou autre lieu sacral,
semence du plus grand mal
en termes de funérailles.Vous êtes en religion
comme d'autres en rébellion,
en rang dans vos légions
qui n'sont que des prisons.
Hier , l'inquisition
se ruant en faction.
Ces mortels bataillons
au venin de scorpion.Maintenant une autre foi
déclarant la Charia
au-dessus de nos lois,
nous donnant aucun choix
que celui d'être vos proies.
Des chiens montrés du doigt
ne valant aucune croix,
ni Kaddish ni Gloria.En soldats du Divin
reculant devant rien,
tuant au glas du tocsin
qu'en silence tout le monde craint,
vous n'êtes plus rien d'humain
et c'est prêt du Malin
que vous paierez demain,
ce Dieu ramené à rien.De versets en mensonges
mensonges pour des éponges,
ces pauvres cervelles qu'on ronge
pour les perdre dans des songes,
des songes de grands mensonges.
En faire des hommes qui plongent,
les conduire à la longe
dans de mauvais songes.De versets en souillures,
salir les écritures,
les sourates en pâture.
Les rendre contre nature
pour toutes vos dictatures.
Vous faire juge de l'impur
dans la mort, les blessures.
Cracher sur la culture.Contre toutes volontés,
préférer nous blâmer
au sein des belles mosquées,
des minarets dréssés.
Nous haïr sans pitié.
Vouloir des têtes tranchées
pour la laïcité,
base de toutes libertés.Il faudrait tous nous taire,
nier les oeuvres de Voltaire,
scier la plume de Baudelaire,
vous suivre dans vos prières.
Brûler Apollinaire.
Faire de vous nos Cerbères
et destituer Molière,
déchirer tout Flaubert.Enterrer nos racines.
Qu'on plie sous vos saisines
et tendre nos nuques sanguines
sous vos épées chafouines.
S'faire trouer la poitrine
à l'appel d'un Muezzin
prônant la haine, les ruines
de notre histoire latine.On vous dit fous de Dieu,
désireux d'être glorieux
dans les prés de vos cieux
pour quelques vierges en jeu.
Fous d'un Dieu fallacieux
répendant sang et feu.
Faisant de la mort un voeu
pour être enfin heureux.Et c'est donc en martyr
que vous rêvez d' mourir,
ceints d'une bombe qui déchire,
armés pour nous détruire.
En masse nous faire périr
au gré de vos délires.
Vous mettre sous l'hégire
et vivre pour nous trahir.Mais sans la moindre offense,
hurlons nos répugnances.
Refusons leurs sentences,
l'horreur de leurs violences
qu'aucun Dieu n'ensemence
parce que la tolérence,
l'amour en référence
sont à tous leurs créances.Vous outragez l'Islam,
le traînez dans l'infame
et noircissez les âmes
de ceux qui s'en réclament.
Tous à pleurer ces drames
jonchant le macadam,
nous unirons nos larmes
parce que pas d'amalgame.Il n' aura pas de vainqueurs ;
La mort appelle la peur.
La peur gangrène les pleurs,
brisant ainsi nos coeurs
mais nous serons porteurs
du bien sans malheur,
défendrons nos valeurs
contre toutes vos noirceurs.
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Des petits riens pour un tout
PoetryAu fil du temps, la vie vient à vous... Du beau à l'innommable, nous nous confrontons à elle, puis reste ce que nous en faisons.