On oublie bien souvent
que sous d'autres levants,
pas si loin du couchant,
quelque part en Orient,
pèse le joug de Satan
pour qu'encor sans jugement,
certains hommes restent puissants
tels des rapaces rôdants.Ces oppresseurs sans âmes,
tueurs d'enfants, de femmes,
se réclamant de l'Islam.
Ce n' sont que des infâmes
que les religions blâment.
Les profanes les condamnent
mais l'occident les armes
parce que l'or nous enflamme...Peu importe les détresses
pourvu que toutes les richesses
redorent les tirroirs-caisses,
même s'il y a des bassesses
sur les peuples qu'on agresse.
Ils ont le soutien d'la presse,
sont pleurés en l'espèce
pour faire croire aux largesses.Nous mettre sous influence
et hérisser nos sens.
Rompre tous les silences.
Ques dans la même convenance,
nous levions des défenses.
Réclamons des vengeances
et qu'encor la violence
enterre toutes nos consciences.Pourquoi pleurer autant
alors qu'innocemment,
sans vouloir être méchants,
fussent-ils être tous mourants,
adultes ou enfants,
nous refusons sans gants,
même s'ils sont tous errant,
la venue des migrants ?Se permettre une morale,
un regard sur ce bal ?
Cracher en temps normal
sur toutes ses femmes en voile,
c'est s'associer au mal
si sans un geste final,
nous demeurons bestial
sur c'qui est un scandale.Nous n'pouvons pas savoir
ce qu'est le désespoirs,
vivre chaque jour un cauchemar
et n'être que dans le brouillard,
en attente tôt ou tard
d'une mort en balançoire,
quand du matin au soir,
la paix nous rend ignare,mais tous avons un coeur.
Un qui est comme le leur ;
Dépourvu de noirceur,
pas forcément meilleur
mais fait d'un peu d' grandeur
pour combattre le malheur
qu'il soit nôtre ou le leur.
Ne plus se fermer par peur.Peut-être ne pas aimer
mais simplement aider...
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Des petits riens pour un tout
PoetryAu fil du temps, la vie vient à vous... Du beau à l'innommable, nous nous confrontons à elle, puis reste ce que nous en faisons.