Chapitre 5

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Malgré son attitude, je n'avais pas peur de lui.

Moi: Pour qui vous prenez vous connard ?!

Il n'a pas apprécié mes propos et a affiché un air mystérieux.

Clive: Vous ne savez dire que des mots injurieux?

Moi: Pourquoi serais-je douce avec vous?

Il a souri

Clive: À vous entendre on dirait que vous avez l'habitude de l'être. Ça m'étonne et je suis prêt à mettre main au feu qu'aucun homme n'arrive à vous supporter !!!

Moi: Et alors ?! Qu'est-ce que ça peut bien vous faire?

Clive: Ça m'est égal mais si vous continuez à m'insulter je serais obligé de vous.....

Je l'ai interrompu.

Moi: N'essayez même pas de me faire quoi que ce soit salaud !!!

Dès qu'il a compris mes propos, il a littéralement changé.

Clive: Vous l'aurez bien cherché !

Dit-il en m'embrassant à nouveau et en baladant ses mains sur mon corps. Il était brute et ses baisers et violent. Il a forcé sa langue dans ma bouche et m'a mordu la lèvre au passage. J'étais pétrifié, j'avais envie de hurler mais il n'y avait pas moyen. Quand il a fait passer sa main au niveau de mon entrejambe, j'ai sursauté et je me suis débattue.

Il s'est arrêté et m'a fixé durant quelques secondes avant de s'exprimer.

Clive: Tu vas me supplier de te faire l'amour !

Moi: Jamais, plutôt mourir !

Dis-je d'un air déterminé.

Clive: Très bien, on verra bien !!!

Dit-il avant de se pencher à nouveau sur moi et de m'embrasser, mais contre toute attente  ses baisers étaient différents. Il était tendre et  a agi de manière sensuelle. Très vite mes sens se sont réveillés, je me suis retrouvée à émettre un léger gémissement qui m'a surpris.

"Qu'est-ce qui m'arrive ?!" Dis-je intérieurement.

Pendant que je me noyais dans mes pensées, j'ai ressenti ses mouvements devenir de plus en plus insistants et l'instant d'après, il venait de baisser mon pantalon. Je l'ai repoussé violemment pour le regarder droit dans les yeux.

Moi: Qu'est-ce que vous faites ?

Clive: C'est bien visible pourtant !

Dit-il en reprenant là où il s'était arrêté.

Quand il a posé ses lèvres au niveau de mon cou, j'ai ressenti des frissons.

Clive: Ne reste pas comme un piquet, laisse parler tes sens !

Me dit-il

Directement ça m'a fait penser à Louis qui m'avait comparé à un cadavre. Ma colère est apparue à nouveau et j'ai voulu lui prouver que je n'étais pas un poteau. C'est ainsi que je me suis mise à faire des mouvements assez sensuels auxquels il a reagi sur le coup en émettant des murmures sourds.

De fil en aiguille ce qui semblait être au départ une supposée confrontation s'est transformée plutard à un échange corporel assez bestial. Après m'être donnée à lui, je me suis endormie profondément.

.....

Le lendemain matin,

Lorsque je me suis réveillée, je fus frappée par l'éclairage de la pièce qui m'a aveuglé les yeux durant quelques secondes. J'ai du les refermer et me cacher le visage à l'aide de ma main avant de les ouvrir à nouveau.

Moi: Où suis-je?

Mon esprit était confus et les évènements de la veille s'étaient dissolus complètement dans ma tête. J'ai balayé mon regard dans la pièce en cogitant mais cela fut de courte durée car l'instant d'après, la porte des toilettes s'est ouverte et un homme en est apparu.
Il était grand et son torse était large, son corps était humide et des traces d'eau étaient visibles.

Moi: Qui êtes-vous ?!

Dis-je sur la défensive.

J'avais beau essayer de me rappeler mais rien ne me revenait à l'esprit. Je me suis promis de ne plus jamais toucher à une goutte d'alcool.

Clive quant à lui fut étonné de me voir réagir de la sorte. Il a noué sa serviette autour de son bassin et m'a fixé d'un air inquisiteur.

Clive: À quoi jouez-vous ?

Moi: Pardon? Qu'est-ce que je fais ici avec vous ?

Clive: Vous êtes vraiment bizarre !

Dit-il en se dirigeant vers ce qui ressemblait à un dressing.

Moi: Vous êtes un gigolo c'est ça ?

Il s'est arrêté dès que j'ai dis cela et m'a fait face. Son expression faciale exprimait la terreur et j'ai pris peur durant quelques minutes.

Clive: Comment m'avez-vous qualifié ?!

J'ai inspiré profondément et je lui ai répondu.

Moi: Vous m'avez très bien entendu, dites-moi plutôt où sont mes vêtements ?!

Clive: Décidément vous êtes un cas social !!!

Je n'ai pas prêté attention à ses mots et j'ai noué la couverture pour me lever et passer à la recherche de mes sentiments. Au bout de quelques minutes, j'ai pu tous les rassembler et je me suis habillée vite fait. Il fit de même de son côté mais j'ai pu terminer avant lui et je me suis emparée de mon sac à main qui contenait mes affaires personnelles et mon portefeuille. J'ai retiré deux billets de dix mil et je les ai balancé sur le lit en le fixant.

Moi: Tenez ceci c'est pour votre performance de la veille.

Il fut abasourdi.

Clive: Pardon?!

Moi: C'est petit?! Désolé mais c'est tout ce que je peux vous offrir.

Il est devenu furieux et a serré ses mains fortement pour ne pas agir sur le coup des émotions.

Clive: Vous venez de m'insulter une fois de plus !!!

Moi: Je ne sais pas de quoi vous parlez car je ne me souviens de rien. Comment j'ai fait pour atterrir dans cette chambre? J'en ai aucune idée. Mais je sais qu'on a couché ensemble vu que je me suis réveillée nue dans ce lit. Maintenant je pense avoir été assez gentille avec vous. J'ai des choses à faire ....

Il s'est rapproché du lit et a vu le montant que je lui avais donné.

Clive: 20 mil? Je vaux ce prix?!

Dit-il d'un air stupéfait.

Moi: Vous n'étiez pas si bon que ça, un petit conseil si vous voulez Mercer dans ce domaine il faudra vous exercer encore !!!

Il a émi un juron après m'avoir écouté.

Clive: Vous !!!!

Dit-il en me pointant du doigt.

Son visage est devenu sombre et j'ai préféré prendre la fuite avant que les choses ne se compliquent davantage.

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