Un Coeur À Prendre

Chapitre 18

J'ai mi un peu long sous la douche car je craignais ce qui allait se produire à ma sortie. Mais vu que je ne pouvais y rester indéfiniment, je suis finalement sortie malgré moi.

Quand je l'ai rejoint quelques instants après, il était légèrement contrarié et ça m'a étonné.

Moi: Un souci?

Clive: Pourquoi avez-vous fermé la porte tout à l'heure ?

Moi : Tu peux me tutoyer !

Il a été pris de cour par mes propos et s'est tu durant quelques secondes avant de me répondre.

Clive: Tu pensais à quoi en verrouillant la porte?

Dit-il en se rapprochant de moi.

Moi: Rien de particulier.

Clive : C'est faux, tu le sais pertinemment bien. Je ne vais pas jouer au chat et à la souris avec toi, nous sommes des adultes qui ressentent une sorte d'attraction pourquoi faire semblant ? Tu n'es pas fatiguée d'essayer de me repousser pourtant ton corps renvoie des signaux contradictoires ?

Moi: Je ne te repousse pas !

J'ai eu du mal à lui dire cela.

Clive: Prouve le donc !!!

Dit-il d'un air provocateur.

Moi: En quoi faisant?

Clive: Embrasse-moi !

Il a dit cela d'un trait et la seconde d'après, j'ai ressenti des picotements dans le ventre.

Moi: Pardon?

Clive: Tu m'as bien compris, embrasse-moi. J'ai besoin de me sentir désiré mademoiselle ou bien tu penses que je suis en fer?!

J'étais sous le choc, l'agitation et la peur m'ont envahi.

Durant quelques secondes je n'ai pas réagi car je luttais contre mes propres désirs et ma raison. Mais lorsque mes yeux se sont posés sur ses lèvres, et quand j'ai vu son regard qui reflétait le désir indéniable qu'il ressentait pour moi, j'ai eu une sorte de déclic.

D'un bond, je me suis mise sur la pointe des pieds et j'ai attrapé son visage avec mes mains avant de l'embrasser. Moi qui était timide dans ce domaine, je me suis retrouvée à oser. Je l'ai embrassé durant quelques secondes, et par la suite il a défait ses lèvres des miennes et m'a fixé le sourire aux lèvres.

Moi: Qu'est-ce qui t'amuse ?

Clive: Tu te débrouilles pas mal mais laisse moi te montrer comment faire.

J'ai pensé aux insultes que m'avaient proféré mon ex et mon coeur s'est apaisé. Clive m'avait trouvé peut-être nulle mais lui par contre etait prêt à me montrer comment faire. J'ai apprécié cela et l'instant d'après, je me suis laissée faire en appréciant chacun de ses baisers.

Dans ses bras, j'ai ressentais du plaisir qui devenait de plus en plus grandissant au fur et à mesure qu'il explorait mon corps. Pendant qu'on s'embrassait, il a pris mes mains et m'a orienté sur ses zones érogènes. J'étais en plein apprentissage certes mais il était délicieux et je me suis détendue au fur et à mesure.

Par la suite, il m'a fait tourner et s'est mis à m'embrasser sur le cou pendant que ses mains se baladaient que mon corps. Je gémissais de plaisir car le désir était intense et quand il a attrapé l'un de mes seins en le laissant délicatement j'ai émi un petit cri.

Clive: Qu'est-ce que ça te fait de n'avoir pas à lutter ?

Me dit-il presqu'en murmurant au creux de mon oreille.

Il était à la fois tendre et sauvage c'est ce mélange contradictoire qui me faisait perdre la tête. J'étais sur un nuage et je ne voulais pas qu'il s'arrête. Il l'a compris car juste après, il a défait mon peignoir d'une seule main et l'a ôté. Je me suis retrouvée nue sous ses yeux et j'ai ressenti une légère honte mais il a su me rassurer.

Clive: Tu as un beau corps, n'aie pas honte poussin !!!

La seconde qui suit, il m'a soulevé et m'a emmené dans la chambre où il m'a déposé sur le lit avant de poursuivre sa besogne.  Les préliminaires furent longs et finalement quand il a pris possession de mon corps j'ai ressenti un plaisir inexplicable. Je mes jus retrouvée à écarter davantage les cuisses pour qu'il aille plus profondément. Il ressentait aussi du plaisir et à chaque coup de rein qu'il m'administrait , je l'entendais gémir. Plusieurs minutes après, à l'unisson nous avons joui et la seconde qui suit il m'a embrassé avant de s'allonger près de moi.

Clive: Merci mon amour.

Le fait de l'entendre m'appeler ainsi m'a fait ressentir une sorte de feu d'artifices en moi. Cette nuit là, j'ai dormi dans ses bras et ce fut l'une des plus belles nuits que j'avais eu à passer jusqu'à ce jour. Le lendemain matin au réveil, j'étais d'excellente humeur. Il dormait paisiblement et j'ai pris le temps de contempler son visage serein en le caressant avec délicatesse.

Sa peau légèrement claire était luisante sous les reflets lumineux du matin et je l'ai trouvé beau. Pendant que je l'observais en me noyant dans mes pensées, il a réagi et j'ai sursauté car je venais d'être prise la main dans le sac.

Clive: Je sais que je suis beau, pas besoin de baver ainsi.

Il avait repris avec son air taquin qu'il aimait bien exercer sur moi dans l'unique but de me déstabiliser.

Moi: Petit vantard !

Clive: Tu m'apprécies ainsi !

Dit-il en déposant ses lèvres sur les miennes de manière sensuelle.

J'ai répondu à son baiser sans me faire prier et il a apprécié cela.

Clive: On progresse , c'est bien !

Moi: Hummmm

J'ai souri .

Clive: Je voudrais qu'on puisse se fréquenter et apprendre à nous connaître.

Moi: Ce n'est pas une mauvaise idée mais que vont penser les autres s'ils apprennent que je sors avec mon boss?!!

Clive: Tu as peur du regard des autres?

Moi: Je crains ce qui se dira plutôt à mon sujet car c'est clair qu'ils ne me verront plus de la même manière. On dira que j'ai tout fait pour te séduire , que je suis une croqueuse de diamant et s'il arrive que j'ai des primes ou une augmentation de salaire on ne vera pas cela d'un bon oeil car on se dira que c'est grâce à mes compétences au lit.

Clive: Je te comprends parfaitement, s'ils pouvaient imaginer comment j'ai dû m'y prendre pour adoucir la tigresse !!

Dit-il en affichant un regard en coin.

Moi: Hummm, tu n'exagères pas là ?!

Clive: C'est la stricte vérité, tu étais très agressive. Heureusement que j'ai croisé ton chemin, on risquait de te perdre définitivement !!!

Là c'était abusé, j'ai ouvert la yeux en colère et j'ai pris l'oreiller pour le doser mais il m'a balancé une phrase qui m'a refroidi.