Chapitre 11

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Mon boss venait de briser le bras de mon ex. La scène était hallucinante et prise de stupeur j'ai posé ma main sur la bouche.

Louis: Vous m'avez cassé le bras, je vais vous porter plainte connard !

Il était mal en point et sa compagne a pris peur et s'est mise à paniquer.

"*Bébé, ça va?"

Lui a t'elle demandé mais il fut dans l'incapacité de lui répondre car la douleur le submergeait. Pendant qu'il essayait de faire face, il a vu des agents de sécurité se rapprocher de lui à grands pas. 

"Enfin , ils vont m'aider à me venger de ce sale type." Se dit-il.

Dès qu'ils fut près de nous, ils ont saisi Louis fermement en le dirigeant vers la sortie. Pris de court , il s'est mis à hurler.

Louis: Mais c'est injuste, cet homme vient de me bousiller le bras. C'est Louis que vous devez foutre à la porte je suis une victime !!!

Malgré ses jacassements , ils ne le géraient pas et dès qu'ils se sont retrouvés à l'extérieur ils l'ont balancé sur le trottoir comme un vieux déchet usé.

Louis: Vous allez me le payer, je vais porter plainte !!!

Il était démoralisé et ses vêtements se sont abîmés pendant son expulsion violente.

........

Assise d'un air confus, je venais d'assister à la scène la plus rocambolesque que j'avais vécu jusqu'à présent dans ma vie. Ça m'a procuré un grand bien de le voir se faire chiffonner ainsi j'ai presque failli faire un câlin à mon boss pour le remercier.

Après son départ, il a fixé la jeune femme qui l'accompagnait et juste avec son regard elle a pris peur et s'est enfuie en courant. Je n'ai où résister et j'ai souri face à ce spectacle grotesque.

Mon boss par contre n'était pas du tout de bonne humeur, il m'a fixé d'un air étrange et a demandé à une serviette à une serviette pour se nettoyer. Il agissait comme s'il avait toucher quelque de répugnant et son geste m'a laissé sans voix.

Moi: Vous êtes toujours ainsi?

Je n'ai pu me retenir car cette question me démangeait.

Clive: Un merci aurait suffit!

Dit-il d'un air renfrogné.

Moi: Que dites-vous ?

D'un air confus.

Clive: Une personne bien éduquée aurait remercié son sauveur mais vous .......pff, vous êtes définitivement un cas désespéré !!!

Il semblait en colère et déçu et je me suis sentie honteuse.

Moi: Je suis désolée.

Clive: Qui était-ce ?

Moi: Ça ne vous regarde pas !

Clive: Hummm......si vous le dites , la prochaine fois je vais vous laisser vous débrouiller seule.

J'ai ouvert grandement les yeux après qu'il m'ait dit cela.

Moi: La prochaine fois? Qui vous a dit qu'il y aura une prochaine fois?

Clive: Soyez moins arrogante sinon vous risquez avoir honte plutard.

Moi: Hum !

Je n'ai pas compris à quoi il voulait faire allusion mais je n'ai pas insisté pour comprendre.

Après ce petit échange assez gênant, un long silence s'est installé et s'est poursuivi tout le long du repas. Quand vint l'heure de me raccompagner , il a demandé mon numéro de téléphone.

Moi: Pourquoi ?

Clive: Vous êtes mon employé c'est normal que je veuille avoir votre contact.

Moi: Hum

Clive: Ne vous faites pas d'idées, vous n'êtes pas mon genre de femmes.

Moi: Mais cela nous vous a pas empêché de coucher avec moi l'autre soir.

Nous étions entrain de nous tirailler à l'arrière de son véhicule et lorsque son chauffeur a suivi ma phrase il nous a fixé d'un air ahuri à travers le rétroviseur. Dans la colère j'avais oublié que nous n'étions pas seuls et son regard m'a embarassé.

Clive: Vous devez me remercier de vous avoir touché, à entendre vos gémissements j'avais l'impression que c'était bien la première fois qu'un homme vous donnait du plaisir.

J'ai ouvert les yeux de stupeur, et juste après de façon involontaire je l'ai giflé. Ma main est partie d'un coup , et la seconde d'après un bruit se fit entendre tel un écho dans la voiture. Joseph qui conduisait a été déconcerté et a failli perdre le contrôle du volant.

"My God !" Se dit-il intérieurement

C'était la première fois qu'il voyait un tel acte se produire. Il a eu pitié de moi car selon lui je venais de signer mon arrêt de mort.

Clive quant à lui m'a fixé d'un air absent, son visage ne traduisait aucune émotion et j'ai pris peur.

Moi: Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris. Cette foutue main, elle est partie toute seule vraiment navrée Monsieur ça ne va plus se reproduire je vous....

Il m'a interrompu en déposant un baiser à  l'improviste sur mes lèvres. J'ai placé mes mains sur mon torse pour le repousser mais cela fut impossible. Plus je resistais plus il devenait insistant avec moi. Je l'ai laissé faire et quand il fut satisfait, il a détaché ses lèvres des miennes et contre toute attente  je l'ai giflé à nouveau.

Cette fois-ci il a grogné de rage et m'a lancé un regard mauvais mais je n'ai pas eu peur .

Moi: Vous vous prenez pour qui au juste? Qui vous donne le droit de faire ce que vous voulez de mes lèvres ? Je ne suis pas à votre disposition !!!

Dis-je en hurlant de fureur telle une lionne en colère.

Clive: Vous avez fini?

Moi: Oui j'ai fini.......... Monsieur pouvez-vous me déposer maintenant, je n'ai plus rien à faire ici !

Dis-je à son chauffeur.

Il n'a pas réagi et a cherché l'approbation de son patron d'abord.

Clive: Faites ce qu'elle vous dis !

Dit-il en fulminant de colère.

Joseph : Très bien Monsieur.

Il s'est garé au bord de la route et juste après je suis sortie en claquant la portière de son véhicule.

Clive: Quel manque d'éducation !!!

Il était stupéfait de voir autant d'agressivité.

Après mon départ, son chauffeur a redémarré le moteur du véhicule et ils sont partis.

"Ces deux réunis c'est l'explosion assurée, la prochaine fois je vais faire en sorte de ne plus me retrouver au milieu d'eux !"

S'est dit Joseph en conduisant la tête dans les nuages.

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