Venez on s'assoit, on parle et on remet le monde en question.
Ça y es, tout le monde est assis ?
Alors on peut commencer, vous l'avez vu dans le titre, on va parler culpabilisation des malades.
Ne mentez pas, vous connaissez ce phénomène.
On va se concentrer principalement sur la santé mentale parce que c'est ce qui me concerne, mais soyons clair, le problème est le même qu'il s'agissent de maladies mentales ou physique.
Point numéro 1, on commence par les bases, ce n'est pas parce que ça ne se voit pas que ça n'existe pas. Je trouve ça aberrant qu'on soit encore obligé de le dire, mais apparemment tout le monde ne l'a pas bien intégré.
Et dans le même genre, ce n'est pas parce que vous ne connaissez pas la maladie qu'elle n'existe pas.
Vous ne connaissez pas tout, vous n'avez pas la science infuse et moi non plus d'ailleurs. Alors plutôt que nier en bloc l'existence de la maladie sur la seul base de votre ignorance, documenter vous.Ça vous coûte quoi de taper le nom de la maladie sur internet est de lire un ou deux articles. Et ça vous évitera de paraître idiot en vous confortant dans votre ignorance.
Ensuite deuxième point, on ne choisit pas d'être malade, ce n'est pas que dans notre tête et il ne suffit pas de se bouger pour guérir. Si c'était le cas, il y aurait moi de malade.
Et encore une fois, c'est les gens qui ont des maladies invisible les plus toucher par ces commentaires. Il est très rare que quelqu'un dise à une personne atteinte du cancer de se bouger pour guérir, alors qu'une personne atteinte de dépression se prends cette remarque quasiment tout les jour.Alors une dernière fois, non, il ne suffit pas de se bouger ou de faire du sport pour guérir, n'es ce pas Tibo....? (oui je sais c'est gratuit, mais ces propos l'été aussi).
Troisième point, il serait peut être temps d'arrêter de croire que votre vécu, votre expérience de vie est universel. Non ce qui à marché pour vous ne marchera pas sur les autres. Non votre épisode dépressif de l'hiver n'est pas comparable à ma dépression sévère. Non tu n'as pas vécu la même chose que moi, non tu ne comprends pas ce que c'est.
Donner des conseils c'est ok, par contre être moralisateur et faire de son vécu une généralité à base de phrase comme : "Ha mais moi c'est pareil...", "Moi je m'en suis très bien sortie, c'est juste que d'y met pas assez de bonnes volontés...", vous pouvez vous les gardez.
Parce que non, le harcèlement que j'ai subi n'est pas comparable avec le jours où un homme vous a insultez.
(Rigolez pas, on m'a déjà sortie 'mais ça va, moi une fois un mec m'a insulter et je m'en suis remise, tu en fait trop')Dernier point, arrêtez de croire qu'on se cache derrière nos troubles/maladies. Oui, parfois je peux pas sortir parce que je suis trop anxieuse, parfois, je n'arrive pas à gérer mes émotions à cause de mon trouble borderline. Et je ne me cache pas derrière, c'est juste un fait, ça m'handicape dans mon quotidien et ça a des effets sur mon comportement.
Je résume rapidement, on ne choisi pas d'être malade, vous ne connaissez pas tout et votre vécu n'est pas universel et non, on ne se cache pas derrière nos trouble.
Le monde se portera mieux quand tout le monde l'aura compris, mais ça m'a quand même l'air mal barré quand on voit que des gens qui ont de l'influence, notamment sur les réseaux, ce permette de culpabiliser les malades en faisant ce genre de remarque.Enfin bref, arrêtons de faire culpabilisé les malades, c'est déjà assez compliqué comme ça.
NDA: je me rends compte que j'ai été hyper condescendante durant le chapitre, c'était pas forcément voulu, c'est juste mon agacement qui a débordé.
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Santé mentale
Não FicçãoMes témoignages, mes objectifs santé mentale, des petites infos sur mes troubles (ou sur d'autres troubles qui vous intéresse)... Il s'agit de mes expériences, ce n'est en aucun cas des généralité.