Harcèlement Scolaire

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Aujourd'hui, nous sommes le 9 novembre, c'est donc la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaires. Et j'ai eu envie de vous partager une histoire, mon histoire, mon combat.

Ça à commencé au moment où j'ai posé les pieds à l'école, en petite section de maternel.
J'ai toujours été une petite fille triste, une petite fille qui portait des valises bien trop lourde.
Je me m'étais en retrait donc on me rejeter.

J'ai subi de la violence psychologique et physique, on m'a frappé, insulté, rabaissé et je n'ai jamais rien dit.
A là maison je pouvais pas forcément en parler, et le corps éducatif s'était ranger du côté des harceleurs.
Ça a durer toute ma maternelle, puis tout ma primaire.

À 8 ans j'ai fait ma première tentative de suicide.
Je ne savais pas ce que je faisais, je ne savais pas ce que ça entraînerait, mais je savais que c'était ma seule option.

Mais ça n'a rien changer, je suis revenu en cours et la vie à continuer, le harcèlement aussi.

Puis je suis entrer au collège. Le harcèlement à continuer.
À cette époque, j'avais intégrer l'idée que je le méritait, que c'était de ma fautes.

Mais au collège, j'ai fini par comprendre, ou plutôt on m'a fait comprendre, que ce n'était pas de ma faute, que je n'étais pas le problème.
Tout doucement, j'ai commencé a me confier.
Et en 5ème ça allait un peu mieux.

Mais en 4ème, de nouveau la situation a empirer. À cause d'une professeur d'anglais.
Je me souviens qu'un jour elle m'a mise devant le tableau et a expliqué à la classe que j'étais une 'plante verte' et que je ne réussirai à rien.

Je l'ai eu pendant deux ans, le harcèlement à repris et j'ai reperdu le peu de confiance en moi que j'avais gagné.

Durant mes années de collège, j'ai fait une dizaine de tentatives de suicide. Je ne pouvais plus continuer comme ça.
Alors j'ai pris la décision d'aller dans un lycée loin du collège ou je savais qu'il y aurait peu de gens du collège.

Et ça à marcher, j'ai trouver ma place là-bas. Mais le harcèlement laisse des marques, et j'en ai encore les séquelles aujourd'hui.

Alors parce que aujourd'hui j'ose parler, je m'appelle Salomé et je suis une survivante.

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