Santé mentale

Ma maison c'est le mois de novembre

Vous comprendrai à la fin...

Je suis née en juillet 2006 avec une production de dopamine 16 fois inférieur à la normal. Autrement dit je suis née dépressive. 

Puis on m'a traumatisé et ça à détruit mon cerveau. 

J'ai développé 7 troubles de la personnalité, une anorexie mentale, un trouble dissociatif de l'identité, des addictions , du stress post traumatique. En gros c'était le bordel dans ma tête. 

C'était tellement le bordel que les autres me trouvaient différentes, j'étais la petite fille triste, une victime idéale.

J'ai été rabaissée, humiliée, frappée, insultée... Et j'en suis sortie encore plus traumatisée avec un plus gros bordel dans ma tête et une folle envie de mourir. 

Je n'étais qu'une enfant, je n'étais pas censé devoir me battre pour vivre.

Peu de professeurs ont pris m'ont partie, la plus part se contentais de faire comme si de rien était, mais certains ont contribué à mon harcèlement. 

Je me suis retrouvé seule devant une classe à devoir répéter la même phrase jusqu'à ce que je sois capable de la prononcer sans pleurer, on m'a fait croire que je ne pouvais pas réussir, que je ne pourrai jamais m'exprimer correctement. 

On m'a répété que je n'avais pas d'avenir, mais pour être honnête je n'en avait rien à faire, j'avais pas prévu de vivre, je voulais me foutre en l'air. 

J'ai essayé de ne plus vivre, et en vrai on dirait pas mais c'est super compliqué de mourir. Faut faire les choses bien pour être sûre de ne pas se réveiller le matin, mais j'ai jamais su faire les choses correctement alors je suis jamais morte. 

Je regrette pas d'être en vie, c'est juste que la mort ça à l'air tellement froid et triste que j'en viens à me dire que c'est peut être la chose qui me correspond le plus sur cette planète.  Je suis persuadée que je me sentirais à ma place dans le néant et l'inconscience. Et puis les gens ont passé leur temps à me faire pleurer alors si je pouvais faire pleurer ne serait-ce qu'une seule personne le jour de ma mort je me dis que la boucle sera bouclée.  

Toujours est il que j'ai continué de vivre, enfin je me suis laissé porter, j'étais pas actrice, juste spectatrice. J'ai vu ma vie d'un œil extérieur, et j'ai rein aimé de ce que j'ai vu.   

Je m'imaginer pas avoir un jours 15 ans, je veux dire une histoire aussi nulle ne peu pas durer si longtemps. On me parlais du bac, on me disait que si j'étais pas capable de parler je raterai mes oraux, mon bac et ma vie. Je comprenais pas pourquoi on me parler du bac alors que j'avais pas prévu de passer le brevet et d'entrer au lycée. 

Mais j'étais vraiment nulle pour mourir alors j'ai continué de vivre, j'ai passé le brevet, je suis entrer au lycée. 

Et puis un jour le film est devenu un peu intéressant alors je me suis dit, plutôt que de foirer ta mort, réussi ta vie. 

Et en vrai la vie c'est pas si mal, en plus il y a plein de moment où c'est froid et triste donc il y a plein de moment où je me sens un peu chez moi. 

Le mois de novembre c'est un peu ma maison, mon petit refuge. Je m'assoie sur un banc sous la pluie et pendant que je me fait trempé et que je me retrouve frigorifier je regarde les gens passaient, ils sont habillé en noir et ont un air maussade. Et gelée sur ce banc à regarder les gens passer tristement je me dis que c'est un peu comme assister à son enterrement. 

C'est comme la mort, mais on reste conscient. Finalement c'est la mort mais les inconvénients en moins. 

Après j'aime bien la vie aussi, on peut monter à cheval, visiter des lieux cool à l'autre bout du monde, c'est vraiment sympa. 

NDA:

Ce chapitre à été écrit par Irinna notre alter little, enfaite Sixtine avait prévu d'écrire un chapitre mais Irinna à front à ce moment donc elle n'a écrit que le début, le reste c'est Irinna. 

Pour être honnête j'ai pas mal pleurer en le lisant et j'ai hésité à le publier, mais je sais une chose sur Irinna c'est qu'elle veut être entendu, elle veut que sa voix compte. Alors voilà ce chapitre.