Il fait un pas vers elle. Elle ne recule pas. Il saisit sa main. Il la fait danser au milieu de la pièce sur le rythme de la résilience. Une compréhension mutuelle. Un silence confortable enveloppe la pièce.
Dimanche 17 décembre
Fairmont Banff Springs Hotel
Banff, Alberta
CanadaMaximilien
Suis-je en train d'halluciner ou Riley est littéralement à califourchon sur moi en train de m'embrasser ? Nop, définitivement pas une hallucination. Mes mains découvrent réellement les courbes de son corps. Ses lèvres dévorent véritablement les miennes.
Sa respiration s'affole alors que mes doigts s'immiscent le long de son dos. Si je pensais qu'elle me sauterait dessus littéralement, mais je dois avouer que je suis plutôt ravi de la tournure des événements.
Une sensation de picotements se répand dans mon bas-ventre en sentant ses cuisses se resserrer sur mon bassin. Le souffle court, elle se redresse légèrement et affronte mon regard de ses pupilles noires, brillantes de désir. Un certain sourire en coin étire mes lèvres, attirant la jeune femme à moi à nouveau. J'écrase ma bouche sur la sienne et inverse nos positions.
Riley m'accueille entre ses cuisses en passant ses mains sous la barrière de mon t-shirt me procurant un frisson inexplicable. Son bassin ondule contre le mien, m'arrachant un râlement. Sous son initiative, elle retire mon vêtement, le balançant au sol avant de m'attirer à ses lèvres farouchement. Je ne la pensais pas si entreprenante et je dois dire que je suis agréablement surpris de ce que je découvre.
Mon excitation est de plus en plus palpable et je suis certain qu'elle est capable de sentir mon début d'erection contre elle. Décidément, je n'avais pas prévu finir ma soirée ainsi. Je l'embrasse à pleine bouche alors que tous les moments partagés avec elle me reviennent en tête. Son agaçante façon de répliquer, ses mystères, cette soirée au spa, son corps contre le mien pendant la course en traîneau. Tout me revient à l'esprit et j'en ai plus chaud encore.
Ma main glisse sur sa taille, s'infiltrant sous son ridicule bout de tissu et je découvre aussitôt la douceur de sa peau. Mes doigts s'enroulent autour de son vêtement, prêts à le lui retirer mais je me stoppe et quitte ses lèvres.
— Je peux ?
Ses billes noires me fixent, elle semble le temps d'une demi-seconde s'interroger. Attendant son autorisation, ou son refus, je fonds mon regard dans le sien, puis d'un hochement de tête m'invite à continuer. Je lui demande confirmation, une nouvelle fois.
— Continue, souffle-t-elle en s'accaparant mes lèvres.
La seconde d'après, je libère sa poitrine que je lèche des yeux malgré moi. Ma bouche, comme aimantée, atterrit sur sa peau, je picore son cou et je l'entends soupirer d'aise près de mon oreille. Ses hanches s'ondulent contre mon bassin, ma main prenant en otage son sein. Je torture sa peau en me frayant un chemin invisible jusqu'à sa poitrine. Je relève les yeux vers elle, la découvre la tête en arrière, la respiration haletante. Elle comme moi, on en veut plus. Je ne la fais pas plus attendre et mes mains s'agrippent à son short. Je le fais glisser le long de ses jambes et embrasse la peau de ses cuisses. Remontant lentement pour trouver place entre celles-ci.
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DARK MISTLETOE
RomantizmIl la trouve ennuyante et hautaine, Elle le trouve insupportable et je-sais-tout. Lorsque le « Canadian », le train traversant le pays d'est en ouest s'immobilise en plein milieu des Rocheuses lorsqu'une tempête de neige impitoyable s'acharne la...