37 : JOUR J

908 31 86
                                    

TW : blood, violence, langage grossier, torture.

Nina, Italie,Giannottola.

Après être rentrée tranquillement avec Ezio, nous nous sommes couchés l'un contre l'autre, m'offrant une nuit de sommeil bien reposante.

Nous avons passé la journée suivante à peaufiner nos plans avec l'aide des hommes d'Ezio qui nous ont rejoints en cours d'après-midi pour nous aider à s'entraîner une dernière fois.

Ezio a aussi contacté des gangs alliés qui veulent eux aussi voir tomber les Bianchi. Ivan quant à lui à demandé à plusieurs de ses combattants de se joindre à nous. Malheureusement, nous n'avons pas pu avoir d'invitation pour tout le monde.

Nous avons fait plusieurs petits groupes, Ivan, Ezio Kiara et moi composant le premier, Abel, Ben et Mattia le deuxième.

Le reste des hommes encercleront le bâtiment afin de gérer les éventuels débordements. Nous avons chacun appris nos rôles par cœur, nous mettant dans la peau d'une personne fictive.

Nous devons créer un mouvement de foule, permettant de libérer l'accès des portes pour avoir du renfort une fois l'assaut commencé. Alvira restera dans la voiture garée à l'arrière de la salle pour la partie sécurité.

Nous avons fait le test de tout le matériel informatique et nous suivons les préparatifs depuis hier grâce aux caméras qu'Alvira à hacker en seulement 10 minutes.

Désormais, il est temps pour nous de nous préparer et je n'arrive pas à faire redescendre la pointe de stress qui me vrille l'estomac. Je sens mon pouls battre à toute allure alors que je sors seulement de la douche.

Je me sèche rapidement en me répétant sans cesse que tout va bien se passer. J'inspire un grand coup avant de regagner ma chambre où je retrouve une housse posée sur mon lit.

Je l'ouvre délicatement et lorsque je sors la tenue qu'Alvira m'a prévue pour ce soir une larme souhaite s'échapper de mes yeux.

Celle-ci est de couleur bleu nuit, elle semble assez légère puisqu'elle est en coton pour le buste et en tuile pour le bas.

L'arrière de la robe à l'air de tomber sur le bas de mon dos sans trop en dévoiler avec de fines bretelles, mais ce qui me pique le plus ce sont les milliers de paillettes qui ressemblent à des centaines de petites étoiles sur le bas de ma robe.

Je l'enfile avec difficulté, après m'être battue pendant plusieurs minutes et demandé à Mattia de la fermer, je me contemple dans le miroir.

Elle me tombe juste au-dessus des chevilles, révèle un léger décolleté sans trop en faire. Cette robe me colle à la peau comme si elle avait été faite pour moi.

Pour la première fois de ma vie, je me trouve jolie. Je n'ai pas encore enfilé ma perruque, je ne me suis pas encore maquillée et pourtant, je suis belle.

Je tourne sur moi-même devant le regard amusé de Mattia. Il affiche un grand sourire sur son visage dévoilant ses dents parfaitement blanches. Il a sorti un smoking pour je cite : "cette belle occasion".

- Tu es magnifique Nina. Si tu savais à quel point je suis fière d'avoir quelqu'un comme toi dans ma vie. -murmure Mattia-

Je le remercie en le serrant dans mes bras avant de repartir dans la salle de bain me coiffer et me maquiller. Je ressors ma perruque au carré brun, puis après quelques manipulations, je la colle enfin sur mon crâne.

J'opte pour un smoky noir, des lentilles de la même couleur accompagné d'un rouge à lèvres rouge bordeaux. La bile dans ma gorge est toujours présente, mais j'essaye de me concentrer sur le moment présent.

TRAHISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant