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Dans le hall, je cherchai Cassian et Violet, les seuls à sembler encore présents. J'aperçus Cassian en pleine conversation avec une jeune femme et décidais de ne pas l'interrompre.

Je me dirigeai vers Violet, postée près d'une petite table discrète où s'accumulaient des cadeaux pour les résidents.

— Bah alors, tu ne prends pas exemple sur Cassian ? lançai-je avec amusement.

— Oh, non. Je ne suis pas intéressée ! répliqua-t-elle en riant. Mais dis-moi, tu as bien vite disparu.

Je lui tendis son cadeau, et elle ouvrit grand les mains pour le récupérer.

— Parce que j'étais occupée à emballer ça.

Elle afficha une expression mi-surprise, mi-attendrie, puis me prit soudainement dans ses bras, sachant pertinemment combien je détestais le contact physique.

— Je savais bien que tu avais un cœur !

Avec précaution, Violet déballa son cadeau et découvrit un sac à main. Je l'avais choisi exprès, sachant combien elle en raffolait.

— Tu es toujours dans tous tes états quand il s'agit de sacs. Joyeux Noël, Violet.

— C'est magnifique, Irzah. Merci. J'ai moi aussi un petit cadeau pour toi !

Ses yeux pétillaient d'excitation lorsqu'elle me tendit un paquet soigneusement emballé. Intriguée, j'acceptai.

— Tu n'étais pas obligée, mais je suis curieuse de voir ce que c'est.

— Je n'ai pas pu résister. Allez, ouvre-le.

Je retirai l'emballage pour révéler un carnet en cuir, élégamment orné.

— La classe ! Merci, Violet.

Elle me sourit, satisfaite de mon appréciation.

— Maintenant, tu pourras y noter toutes tes réflexions sur les sacs à main.

J'esquissai un sourire avant que nous ne poursuivions notre conversation.

Après un moment, je retournai à l'étage. Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent à mon niveau, je tombai nez à nez avec Lorelaï.

Je restai figée, la fixant, et elle fit de même.

— Euh, je crois que tu devrais sortir de l'ascenseur, dit-elle en riant, légèrement gênée.

Un homme sortit soudainement de sa chambre, me poussant à réagir. Je descendis de l'ascenseur et nous lui adressâmes un salut poli avant qu'il ne disparaisse.

— J'ai comme l'impression que tu me cherchais, lançai-je lorsque nous fûmes seules.

— Ce ne sont pas des manières de faire, tu sais. Mais je ne pensais pas que tu m'en offrirais un, alors... merci.

Même moi, je ne pensais pas lui offrir un cadeau. Son sourire me mit légèrement mal à l'aise, et je détournai le regard vers l'arrière pour éviter qu'elle ne le remarque.

— C'est tout à fait normal. Bon, je dois y aller, je suis crevée. Salut.

— Attends ! lança-t-elle presque trop fort.

Je sursautai légèrement, arrêtant mon mouvement. Lorelaï, amusée par ma réaction, sortit un petit paquet de son sac.

— J'ai comme l'impression que tu préfères les choses un peu plus... pragmatiques. Joyeux Noël, Irzah.

Je pris le paquet, l'examinai brièvement, puis l'ouvris. À l'intérieur, un pendentif en forme de clé USB, élégamment conçu.

— Pour que tu gardes un petit bout de moi avec toi, même lorsque tu es plongée dans ton univers numérique.

Hot RoommateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant