⊰23

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[PDV DE LORELAÏ]

Je venais de rentrer, Irzah et moi n'étions pas rentrées ensemble car elle devait faire quelque chose. Elle avait même quitté le karaoké avant nous. Je devais repenser à cette histoire avec Elowen et Calliope. J'avais ma petite idée sur qui se trouvait derrière toute cette mascarade.

J'ouvre la porte de ma chambre et je suis perplexe de voir Irzah, assise à mon bureau, prenant ses aises. Je ferme la porte derrière moi, je pose mon sac à sa place habituelle.

- Coucher ensemble ne veut pas dire que tu as le droit d'entrer dans ma chambre, comme bon te semble.

Elle tourne la chaise de bureau vers moi, puis repose le cadre qu'elle tenait.

- Tu joues au tennis ?

- Je jouais au tennis. Et puis vas-y, fouine comme tu veux, si tu veux je te passe même ma chambre.

- Tu devrais recommencer si tu peux toujours y jouer. J'ignore pourquoi tu as arrêté, mais tu avais meilleure allure.

Irzah qui m'encourage ? Je reste debout sceptique, ne sachant pas exactement quoi répondre à ces mots. Après tout, c'est Irzah, le glaçon, le frigo émotionnel, l'iceberg, l'Antarctique des sentiments.

- Tu comptais me dire que tu savais ce qui se passait avec ces filles quand ?

- Je voulais d'abord en être sûre Irzah, je comptais bien te mettre dans la confidence.

- Mais surtout, cette histoire de restau, tu avais déjà prévu le coup, n'est-ce pas ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Et tu veux bien sortir de cette chambre, que je m'habille ? Je lui demande poliment.

Elle se lève avec un sourire malicieux.

- Tu peux bien t'habiller, mais je veux des réponses, Lorelaï. Des réponses maintenant.

Je soupire, m'éloignant rapidement d'elle.

- Bon, d'accord. Non, je comptais vraiment aller au restaurant. Mais tu m'as fait changer d'avis.

Irzah croise les bras.

- Lorelaï t'es au courant que ma santé, je la gère comme je le sens ?

Et c'est reparti.

- Sauf que souvent tu pues cette merde quand tu viens me toucher, alors soit tu arrêtes, soit tu ne me touches pas.

- On couche peut-être ensemble, mais ça ne m'empêche pas d'aller voir ailleurs si j'en ai envie, alors fais comme tu veux.

Elle récupère son sac qui était sur mon bureau et sort en claquant la porte. Je la regarde partir, agacée. Une fois seule, je prends quelques instants pour rassembler mes pensées. Elle faisait ce qu'elle voulait après tout, si elle pouvait se taper n'importe qui, moi aussi.

J'allais pouvoir me concentrer sur les investigations que je menais. J'avais ma petite idée sur la personne qui pouvait se cacher derrière toute cette comédie. Je pars prendre une douche et changer de vêtements.

[...]

Je venais d'arriver au lieu de rendez-vous, sérieusement ? Me faire venir urgemment alors que je devais aller en cours et travailler demain. J'entre brusquement dans son bureau en posant nonchalamment mon sac sur sa table.

Hot Roommate Où les histoires vivent. Découvrez maintenant