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Le lendemain de cette nuit, je me réveillai épuisée.

Après avoir constaté que mon lit était vide, je m'interrogeai sur l'existence réelle de cette nuit. Je me dirigeai vers la salle de bain pour me brosser les dents et laver mon visage. En enfilant un t-shirt, je quittai ma chambre pour être accueillie par une odeur alléchante provenant de la cuisine.

Je découvris Lorelaï dans la cuisine, vêtue seulement de ses sous-vêtements. Cette vision confirma la réalité de la nuit précédente.

Le plus troublant était de définir notre statut actuel. Cependant, le plus gênant résidait dans le fait que j'avais affirmé que mes sentiments appartenaient au passé, alors qu'ils persistaient bel et bien.

Une simple dispute avait ravivé ces sentiments, quelle galère. Comment une femme pouvait exercer une telle influence sur mes émotions ?

Bon sang, matez-moi ce cul aussi, comment ne pas succomber ?

Je m'approchai d'elle, caressant délicatement ses hanches et son ventre. Je lui déposai un baiser sur le cou pendant qu'elle retournait les pancakes.

— Il y a eu un instant où j'ai craint que tu m'évites, que tu ne me touches pas. Tu as bien dormi ? demanda Lorelaï en me faisant face.

— Ça fait environ quatre ans que je n'avais plus aussi bien dormi, dis-je en plaquant mon front contre le sien.

Elle esquissa un sourire, approcha son visage du mien et scella nos lèvres dans un baiser langoureux, rapprochant nos corps.

— Tu as encore quelques heures devant toi ? interrogea Lorelaï après avoir interrompu notre baiser.

— Ça dépend de comment tu envisages de les occuper, répliquai-je avec un faux air sérieux.

Elle sourit, tirant légèrement sur mon t-shirt pour me rapprocher d'elle. Discrètement, je glissai une main derrière elle pour éteindre le feu, sachant que d'autres distractions nous attendaient.

Cette main remonta jusqu'aux agrafes de son soutien-gorge et elle m'adressa un regard provocateur.

— Franchement, tu as ressenti le besoin de le remettre alors que je te l'avais enlevé ?

— Ça va dans les deux sens, répondit-elle en désignant mon t-shirt.

Je défais les agrafes de son soutien-gorge, le faisant glisser le long de ses bras avant de le laisser tomber au sol. Elle enlève délicatement mon t-shirt, et pendant notre baiser, je ressens la pointe de ses tétons contre ma peau. Mes mains trouvent leur place sur ses fesses tandis qu'elle glisse les siennes dans mon dos, puis dans mes cheveux, les agrippant.

Je la tournai pour qu'elle fasse face au plan de travail après avoir interrompu notre baiser. Mes doigts formèrent un cercle autour de ses tétons, les pinçant délicatement. Ma main libre glissa à l'intérieur de sa culotte. Lorelaï, debout, s'agrippa au plan de travail, sa respiration devenant irrégulière.

Ma main glissa doucement sur son pubis, tandis qu'elle penchait son buste contre le plan de travail. Mes doigts caressaient son dos avant de la stimuler avec mes doigts, mon index et mon majeur en crochet l'explorant en quête de son point G.

La vision de Lorelaï mordant mon t-shirt pour contenir ses gémissements ne faisait qu'accroître mon excitation. Je balayai ses cheveux de son cou, l'embrassai passionnément, puis la redressai pour qu'elle me fasse à nouveau face. Après un autre baiser, je l'installai sur le plan de travail, lui retirai sa culotte et écartai doucement ses jambes.

Après avoir stimulé sa poitrine en léchant et mordant ses tétons, je descendis vers son intimité. Ma langue habile explora chaque recoin de son intimité pendant que ma lèvre supérieure lui caressait sensuellement le clitoris. Lorsque mon index s'introduisit délicieusement de quelques centimètres dans son vagin, elle ne put résister davantage. Un cri s'échappa de ses lèvres, connaissant à nouveau l'extase, tremblante des pieds à la tête.

Hot RoommateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant