⊰13

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[•Un jour plus tard
Maison de Luisa | 18h]

Luisa nous avait laissé Lorelaï et moi, elle était sortie avec son ami de la dernière fois, l'homme au matériel.

- Écoute, le dîner avec mon père est dans seulement deux jours. Il va falloir que nous soyons convaincantes, Lorelaï m'explique.

- Deux jours ? C'est en semaine ça.

- Oui, ça ne m'enchante pas non plus car je dois travailler.

- Ne me raconte pas ta vie, tu ne vois pas où tout le peu que je sais de toi m'a mené ? Je lui fais remarquer.

- Excuse-moi de t'attirer que des problèmes !

- Des excuses ne me sortiront pas de cette situation merdique.

Lorelaï et moi étions désormais coincées dans cette situation ennuyeuse. Entre les regards désapprobateurs de Luisa et les exigences de la famille Whitman, notre collaboration forcée ne faisait que commencer.

- Tu sais quoi ? Je n'ai pas besoin de tes excuses. Restons simples et évitons de trop nous côtoyer en dehors de cette comédie, je dis, cherchant déjà un moyen de rendre ces deux jours supportables.

- Ça me va. Moins je te vois, mieux je me porte, Lorelaï réplique avec un sourire ironique.

Aucune de nous ne supportait l'autre, mais nous étions déterminées à jouer le jeu pour le bien de nos vies respectives. Enfin, plus pour celle de Lorelaï. Le dîner approchait, et nous devions élaborer un plan crédible.

- On pourrait raconter qu'on s'est rencontrées récemment et que tout est nouveau, je suggère, tentant de rendre notre faux couple moins suspect.

- Ouais, comme si ça allait rendre ça plus facile, Lorelaï souffle.

Entre les disputes et les regards froids, la journée avance, et nous finissons par concocter un scénario.

Lorelaï et moi nous retrouvons à répéter notre rôle de couple. Dans le salon tranquille.

- Alors, Irz, tu pourrais essayer de me regarder avec un peu plus de passion, suggère Lorelaï moins enchantée que moi,

Je soupire, mais je m'applique à suivre ses indications. Nous essayons différentes poses, des regards langoureux, et même quelques gestes affectueux. Chacun de nos mouvements est scruté, évalué dans l'espoir de rendre notre faux amour crédible.

- On dirait que tu es en train de m'agresser visuellement, je réponds d'un ton neutre.

- Eh bien, c'est ça ou avoir l'air d'être en train de te forcer à être ici, réplique Lorelaï avec un clin d'œil.

Nous répétons nos lignes, apprenons à connaître les détails fictifs de notre rencontre et de notre histoire. Les moments de tendresse forcée sont entrecoupés de rires nerveux alors que nous réalisons à quel point cette situation est absurde.

- On dirait que tu es sur le point de m'envoyer un formulaire de demande d'emploi plutôt que de m'embrasser, commente Lorelaï après une tentative maladroite.

- Eh bien, je ne suis pas actrice, tu sais, je rétorque.

Après de nombreux essais, nous finissons par trouver une certaine aisance dans notre performance. Les gestes deviennent moins forcés, les regards plus naturels.

- Bon, demain soir, tout doit être parfait. Pas de faux pas, pas de regards suspicieux, Lorelaï me rappelle, consciente de l'importance de cette représentation.

Hot Roommate Où les histoires vivent. Découvrez maintenant