CHAPITRE 34 - Pulsions criminelles

189 11 81
                                    

[TW : violence physique, sang, agression sexuelle]

MIKA

Il était 15h, je me réveillai dans mon lit, vêtue de mes habits que je portais à la soirée improvisée lors de ma rencontre avec mes vieille copines

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il était 15h, je me réveillai dans mon lit, vêtue de mes habits que je portais à la soirée improvisée lors de ma rencontre avec mes vieille copines. Je ne savais pas comment j'avais fait pour atterrir dans ma chambre, je me souvenais juste avoir pleuré pendant des heures dans la salle de bain avec Ana qui toquait derrière la porte comme une folle. Ce moment là avait bizarrement l'air lointain dans ma notion de temps. C'était comme si je venais de me réveiller 10 ans après m'être endormie et que je ne savais pas où j'étais.

En me levant de mon lit, je vis ma chère génitrice au coin de ma porte en train de m'observer avec son faux air maternel. Il ne fallait pas se laisser tromper par ce petit regard bienveillant tout droit sorti d'une publicité mensongère.

« Qu'est-ce-que tu veux, la hippie de merde ? lançai-je aigrie,

- Tu allais entamer ta deuxième journée de sommeil consécutif, Ela ! C'est moi qui t'ai mise dans ton lit après ta crise dans la salle de bain, tu pourrais avoir un minimum de reconnaissance.

- Félicitations ! Si t'avais un minimum de bon sens, tu aurais aussi pu me déshabiller, parce que j'ai dormi dans des vêtements sales et trempés, je ne peux que tomber malade maintenant, je me levai pour attraper des vêtements propres dans mon placard,

- Arrête de te plaindre ! me réprimanda-t-elle, Qu'as-tu fait avant-hier pour être rentrée dans un tel état ? Tu sais que tu as failli casser la baie vitrée de la douche tout de même !

- Ca ne te regarde pas, j'en ai rien à faire, et d'ailleurs, pousse-toi, je veux passer ! dis-je prête à aller prendre une vraie douche, Tu t'inquiètes de savoir si je suis sortie de la ville ce soir-là ? Eh bien tu ne devrais pas, je te rappelle que j'ai un superbe bracelet qui me piste comme si j'étais un animal de compagnie.

- Et ça va ? Tu dors comme un loir pendant presque deux jours, tu trouves ça normal ? elle croisa ses bras, 

- Non, justement, c'est bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas ! Oh, mais laisse-moi deviner... Je vis avec toi, c'est pour ça !

- Tu es devenue encore plus insolente depuis que tu es revenue de chez ton père, elle s'écarta de mon chemin,

- Oh, comme si tu étais la mère parfaite, m'exclamai-je en roulant des yeux. Franchement, c'est quoi ton problème ? J'ai toujours été insolente, et aujourd'hui je le suis encore plus parce que je n'ai aucune foutue envie d'être ici avec toi. J'étais mille fois mieux chez mon père. Il était peut-être un incapable, mais au moins, chez lui, j'avais une vraie famille et j'étais heureuse. »

En quittant la pièce, je la bousculai par l'épaule pour la provoquer et elle aboya quelque chose avant que je disparaisse dans la salle de bain.

« Vu l'heure qu'il est et ton comportement inadmissible, je te laisse te démerder pour te faire à manger ! cria Ana,

Sweet Mika (EUPHORIA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant