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Aujourd'hui, c'est l'Attribution de Louise et nous sommes un Jeudi, Edan et moi ne travaillons donc pas. Notre idylle est merveilleuse et maintenant qu'Edan fait parti de ma vie, je ne pense pas pouvoir le quitter un jour. Depuis que j'ai ouvert les yeux, je ne fais que de penser à Louise et à son partenaire, à la nouvelle vie qu'elle va avoir. Elle était tellement enthousiaste ! Je ne voulais pas gâcher son plaisir en lui disant quelle allait peut-être tomber sur un homme horrible, comme mon père, alors je lui répétais qu'elle était géniale et qu'elle allait forcément avoir quelqu'un de génial comme partenaire. Mais maintenant, je regrette un peu, c'était mon rôle d'amie de lui dire la vérité et je ne l'ai pas respecté.

- Calme toi Aurore, tu as fait ce que tout le monde aurait fait, il n'y a pas de soucis.

Edan essai de me rassurer depuis ce matin et son application à la tâche me fait sourire intérieurement. Je suis lovée contre lui depuis dix heures ce matin et j'attends que je me calme. Il a toujours cet effet électrisant sur moi et la chaleur ne cesse d'augmenter dans mon ventre quand je suis à son contact. Mais dans des périodes de stress comme celui-là, il a le don de m'apaiser. Les frissons sont toujours aussi agréables et je me concentre sur la sensation que j'épprouve quand ils courent sur ma peau. Je me calme enfin.

- Je t'aime Edan.

- Je t'aime Aurore.

Nous nous embrassons passionnément et la vie continue. Nous ne nous sommes pas donné de surnoms, je préfère entendre rouler les syllabes de mon nom dans sa bouche plutôt qu'autre chose et je pense que c'est réciproque.
À quatorze heures je décide qu'il faut vraiment que l'on bouge car de toute façon, nous n'aurons pas de nouvelles de Louise aujourd'hui.

- Est-ce que tu veux danser ? Demandé-je à Edan.

Il me regarde, surpris, mais ensuite, ses traits viennent former son expression terriblement sexy où ses sourcils sont levés et où il arbore son irrésistible sourire en coin.

- Oh que oui, me dit-il, en revanche j'exige la salsa.

J'hausse à mon tour les sourcils, puis je souris. Il se déplace vers moi de façon féline et il me prend la main délicatement. Puis nous commençons à danser. La salsa symbolisera toujours pour moi le bal et les heures qui l'ont suivi. De ce fait, lorsque nous la dansons, nos corps chauds sont avides de sensations et il est très difficile de se retenir. C'est pour cela que c'est la seule danse que nous dansons régulièrement depuis le bal car elle nous emmène toujours à l'union parfaite de nos corps et à la matérialisation physique de notre amour ardent.

Nos jambes encore entremêlées dans les draps, la sonnerie retentit nous sommes prit au dépourvu. Nous nous rhabillons très rapidement et notre apparence reste à désirer. Je descends et j'ouvre la porte pour découvrir devant les médecins qui sont venus me voir après mes tests. Je laisse Edan mettre sa ceinture avant d'ouvrir la porte en plus grand.

- Bonjour, dis-je.

- Bonjour Aurore et bonjour Edan, dit le grand brun, pouvons-nous entrer s'il vous plait.

Je regarde Edan et je les laisse entrer. Je les accompagne dans le salon et je tente de cacher nos quelques vêtements restants.

- Que nous vaut votre venue ? Demande Edan.

La petite femme au regard sévère commence :

- Comme vous devez le savoir, cela fait deux mois qu'a eu lieu votre attribution. À ce stade, nous considérons que les sujets sont aptes à avoir des relations sexuelles et donc, des enfants.

Je rougis, si elle savait ... Edan se rapproche de moi et me prend la main. Je lève les yeux et son regard est inquiet. La femme continue :

- Vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes nos sujets les plus précieux et intéressants car vous êtes tous les deux dotés d'une grande force physique et d'une intelligence incroyable. Votre union est donc primordiale.

GéniteursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant