Maxine

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Ce matin, je me lève avec le sourire, car ce soir, je suis en vacances. Cela fait plus d'un an que je n'en ai pas pris juste pour pouvoir poser six semaines afin d'en profiter un max avec ma coéquipière Madison. Nous sommes toutes les deux des policières et elle m'a invitée l'année dernière à faire des randonnées et des sauts en parapente pendant ces six semaines de folies.

Lors de notre briefing du matin, notre chef nous a assignés dans un quartier plutôt tranquille. Ce qui nous réjouit pour notre dernière journée. Et lorsqu'il nous appelle, cela fait rire tous nos collègues, car il nous appelle les « mama » à cause de nos débuts de prénom qui sont les mêmes. Dans notre véhicule de fonction et entre deux contrôles, Madison me relate nos futures vacances. Elle me dit qu'elle a invité un couple d'amis à la dernière minute et que du coup, j'irai dormir dans le chalet de son frère qui se trouve à côté du sien. Le connaissant principalement que de vue, il a dû me voir qu'une ou deux fois pendant que je portais mon uniforme, j'appréhende un peu mon long séjour chez lui. La journée défile super vite et lorsque je rentre le soir, ma mère m'appelle. Elle me demande de passer demain matin lui donner un coup de main pour sortir ses sacs de terreau pour faire son jardin puisque mon père sera absent. J'accepte à contrecœur. Ils ont toujours le chic de me pourrir beaucoup de moment dans ma vie. Après cet appel qui m'a cassé un peu le moral, j'appelle Madison pour lui dire que j'arriverai un peu plus tard après eux et que du coup, je viendrai avec ma voiture.

Le soir même, une fois rentrée chez moi, je prends un bon bain avant de finir mes bagages. J'ai écouté Madison et acheté pas mal de choses pour les randonnées. Tel que chaussures, chaussettes spéciales pour éviter d'avoir les pieds qui chauffent, shorts, sweats, parka pour les sauts, duvet et sac à dos. J'ai aussi pris quelques petits trucs en plus qui m'ont attiré l'œil. Je ne sais pas si on en aura vraiment besoin, mais il vaut mieux prévenir que guérir.

Je tombe de sommeil et pourtant, je ne dors pas beaucoup vu que j'appréhende mon arrivée tardive chez Madison et son frère. Et surtout du fait qu'il faut que je passe chez mes parents et qui ça, ne me fait réellement pas plaisir. J'aimerais qu'ils demandent un peu plus de choses à mon frère. Ok, il habite plus loin, mais quand même. Il doit y aller samedi soir. Elle n'aurait pas pu attendre qu'il arrive pour vider ses sacs de terreau. Eh bien non, c'est encore à moi d'aller l'aider. À force de ruminer, je regarde trop souvent à mon goût le plafond. Et demain, j'ai environ quatre, cinq heures de route avant d'arriver chez Madison. Soudain, je suis réveillée par mon téléphone qui sonne. C'est Madison qui me dit qu'ils prennent la route et qu'elle m'attend rapidement à Spokane. Je remercie mon amie, en pensée, d'avoir appelé comme ça, je me réveille très vite pour aller chez mes parents, vider la voiture de ma mère et prendre la route aussitôt après. Je me lève d'un bond, allume la cafetière pendant que je vais prendre une douche. Je m'habille, prends un café, charge ma voiture et dépose un thermos de café dedans. Il me faudra au moins ça avec la nuit que je viens de passer.

Une fois que la voiture de ma mère est vide, elle ne fait rien pour me garder auprès d'elle. Même pas un café à me payer. Elle prétexte que je dois me dépêcher pour rejoindre mes amis et de faire attention sur la route. Comme d'habitude, on a besoin de moi, mais on n'est pas pressé de m'inviter ou même de me remercier. Elle a beau me promettre qu'ils m'appelleront pour mon anniversaire dans quatre jours, mais je sais que comme d'habitude, ils oublieront. Je ne me fais pas plus mal et monte dans ma voiture pour prendre la direction de Spokane. À mi-chemin, je m'arrête pour prendre un café, car j'ai un coût de fatigue après le passage chez mes parents. Ils m'énervent, m'épuisent mentalement et je n'ai pas envie d'arriver là-bas dans cet état. J'envoie un message à Madison qui comme d'habitude me soutient, ce qui me redonne vite le sourire. Ni une, ni deux, je remonte dans ma voiture et reprends ma route.

Une fois que j'arrive près de Spokane, j'allume mon GPS pour trouver le chemin pour atteindre leurs chalets. Madison m'a dit que c'était assez retranché et que c'était un peu compliqué à trouver. Et que si je ne trouve pas, je dois l'appeler pour qu'on se retrouve à Spokane. Mais après tout ce qu'elle m'avait dit, je trouve mon chemin et klaxonne en arrivant. Madison et ses amis sortent sur le porche de son chalet en me faisant de grands signes en souriant. Je me gare et suis stupéfaite par ce que je vois. Pas seulement par le chalet, mais par eux-mêmes. Soudain un troisième homme surgit et vu son physique, je dirais que c'est le frère de Madison. Tous aussi grands les uns que les autres sauf l'amie de Mad. Je descends et leur fais la remarque.

- Non, mais vous êtes sérieux ! M'écrié-je.

De quoi ? Dit-Madison étonnée.

Vous auriez pu me dire que je passerais mes vacances entourées de géant. Non mais regardez-vous, j'ai l'air plus que petite à côté de vous.

Ils éclatent tous de rire pendant que je m'approche pour leur dire bonjour. Après les présentations, je viens pour sortir mes affaires de ma voiture lorsque Madison m'arrête pour me montrer le chalet de son frère qui n'est pas loin du sien. Et que je serais mieux à me garer devant chez lui pour pouvoir les sortir.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant